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Publicité : LE GPAC PLAIDE POUR L’ADOPTION D’UNE LOI SUR LES AGENCES DE COMMUNICATION

Groupement attire l’attention sur le vide juridique qui caractérise le secteur et dénonce la concurrence déloyale

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Le Groupement professionnel des agences de communication du Mali (GPAC) a tenu vendredi sa 4ème assemblée générale ordinaire. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Cheick Oumar Maïga, en présence du président du Groupement, Moustapha Diop, du président de la Haute autorité de la communication, Fodié Touré, des anciens ministres de la communication ainsi que plusieurs autres invités.

Cette assemblée générale s’est tenue dans le contexte particulier de crise qui secoue notre pays depuis 2012. Malgré ce contexte peu favorable, le GPAC a enregistré de belles avancées. Elle a intégré le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) et son président a été élu 2ème vice-président de l’organisation patronale.

Cependant, les défis restent nombreux pour le GPAC qui évolue dans un vide juridique et se bat pour l’adoption, dans un bref délai, du projet de loi visant à régir le secteur de la communication. « Le GPAC a participé avec les autorités à l’élaboration des textes. Il est crucial que cette loi soit défendue par notre ministère de tutelle et qu’elle soit adoptée par nos élus », a souhaité Moustapha Diop pour qui la loi permettra de protéger les acteurs du secteur qui génère près de 20 milliards de Fcfa de chiffre d’affaire annuel au bénéfice de notre économie.

« Aujourd’hui, des acteurs étrangers investissent dans les métiers de la communication au Mali alors que les pays de la sous-région ont trouvé des mécanismes pour contrôler et limiter l’accès à leurs marchés », s’est inquiété le patron du GPAC.

Les agences maliennes ont montré leur compétence et contribuent pleinement au développement de l’industrie nationale à travers les emplois et les impôts. Mais évoluent dans un environnement non assaini et assistent impuissamment à une concurrence déloyale. « Aujourd’hui, tout citoyen de quel que profil ou niveau scolaire qu’il soit peut créer une agence de communication et obtenir dans la foulée son agrément auprès du ministère de tutelle », a dénoncé le président du GPAC.

Autre grief : le GPAC s’insurge et proteste contre l’augmentation de 30% sur les tarifs publicitaires de l’AMAP. « Une telle décision contribue à fragiliser davantage les agences déjà affectées par la crise actuelle. Nous invitons au dialogue et à la concertation », a souhaité le patron du GPAC qui n’exclut pas que son organisation pourrait utiliser d’autres méthodes pour se faire entendre.

Les agences de communication constituent un maillon indispensable du monde des affaires. Ils participent à ce titre à la formation de la richesse nationale grâce au génie et à la créativité de ces acteurs, a expliqué secrétaire général du ministère de l’Economie numérique, l’Information et de la Communication.

Cheick Oumar Maïga a ensuite expliqué que son département est conscient des problèmes que rencontrent quotidiennement les agences. C’est dans ce cadre que dans le souci de les accompagner, le gouvernement a, en 2012, déposé sur la table de l’Assemblée nationale le projet de loi sur la publicité, qui sera certainement adopté courant 2016, a-t-il expliqué.

Concernant les augmentations sur les tarifs de publicité de l’AMAP et de l’ORTM, il a expliqué que cela se justifie par les impératifs d’harmonisation des tarifs dans la sous-région ouest-africaine, la baisse tendancielle des subventions de l’Etat aux EPA et la nécessité de redressement de la situation financière des deux structures.

Cependant, il a expliqué que  le département de tutelle reste ouvert au dialogue. « Je suis conscient des problèmes que cette augmentation peut poser à votre secteur. Cependant il s’agit dans le cas espèce de décisions émanant des conseils d’administration, qu’il est sage d’expérimenter et de mettre en exécution même si à la lumière de la pratique, comme dans tout processus, des réaménagements ne sont pas à exclure », a expliqué le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication.

Le GPAC regroupe 63 agences de communication sur les 300 que compte notre pays. Le secteur de la communication dans lequel de groupement appartient emploie plus de 5000 personnes.

Au cours de cette assemblée générale, les membres du GPAC ont fait le bilan des activités du Groupement, et présenté des exposés sur l’environnement des agences de communication. Les différents intervenants ont attiré l’attention des décideurs sur la nécessité de l’adoption d’une loi sur le secteur.

B. COULIBALY 

source : Essor

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