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1ère convention du parti FARE : LES PRÉOCCUPATIONS NATIONALES A COEUR

Les participants ont analysé les difficultés d’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation et poussé la réflexion sur les défis et perspectives des prochaines élections

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Le parti Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE AN KA WULI) a célébré sa première convention nationale, samedi au CICB sous la présidence de son leader, l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. La rencontre a mobilisé de nombreux responsables de partis politiques de l’opposition comme de la majorité. C’est ainsi qu’on notait la présence de Tièbilé Dramé (PARENA), Tièmoko Sangaré (ADEMA), du député Amadou Thiam (ADP Maliba). De nombreux militants du parti venus des sections des six communes de Bamako et de l’intérieur de notre pays, ont fait le déplacement.

Les participants à cette convention d’un jour ont échangé sur l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et des élections locales et régionales. « C’est aussi le temps d’évaluer notre parcours depuis le congrès, de faire l’état du parti et de tracer les perspectives », a expliqué Modibo Sidibé dans son allocution d’ouverture.

Le président de FARE AN KA WULI s’est inquiété de la préoccupante dégradation de la situation sécuritaire, en dépit des efforts des FAMA et de la force française Barkhane. « La stabilisation du terrain commande une mise en œuvre rapide des mesures sécuritaires. La diligence du cantonnement et des patrouilles mixtes facilitera les opérations de sécurisation, les reconstructions d’urgence et favorisera le retour des réfugiés », a-t-il développé à propos de la mise en œuvre de l’Accord. Pour lui, la situation exige que les groupes armés signataires de l’accord de paix se démarquent du terrorisme et du narcotrafic.

Modibo Sidibé a invité ses camarades de parti de tenter de comprendre pourquoi l’accord de paix ne traite ni de l’économie criminelle, ni du terrorisme. Aussi, il a exhorté à cerner et analyser les difficultés d’application, de respect de délais et les responsabilités y afférentes. « Nous réfléchirons sur une dynamique incluant les aspects principalement sécuritaires et la conférence d’entente nationale », a-t-il annoncé.

Évoquant les défis et perspectives des élections, il a recommandé la protection du processus  contre les ingérences, la fraude et la corruption électorales. « Nous devons dès maintenant promouvoir la tenue d’élections libres, justes et transparentes devant traduire la volonté authentique exprimée par le peuple malien », a soutenu le président de FARE AN KA WULI. Il a exhorté les autorités de profiter des reformes électorales en cours pour interdire la distribution de pagnes ou de tee-shirt trois mois avant l’ouverture des campagnes.

Modibo Sidibé a appelé à une révolution dans le système de gouvernance en vue de bâtir un État fort, fiable et compétitif où les citoyens et les investisseurs se sentiront en sécurité. Il a aussi exigé un égal accès des partis politiques aux médias d’Etat, estimant qu’il y va de la qualité du débat public.

Après avoir condamné fermement les attaques terroristes d’une barbarie inouïe en France, en Tunisie, au Nigéria,  au Niger, au Tchad, au Cameroun et au Mali, le président des FARE a demandé à l’assistance d’observer une minute de silence en la mémoire de toutes les victimes.

Le président des FARE avait été précédé au pupitre par des représentants des partis politiques venus très nombreux pour témoigner leur soutien ou leur solidarité aux FARE dans le combat contre la partition de notre pays, et pour la défense des valeurs républicaines et démocratiques. Ils ont réaffirmé leur volonté et leur engagement pour la création d’un grand pôle de gauche. La classe politique s’est montrée unie afin de sauvegarder la paix, et renforcer l’unité et la cohésion nationale.

Auparavant, la présidente des femmes des FARE, Mme Maïga Djéli Basse, promettait que les militantes du parti se conduiront avec honneur, engagement et dévouement.  « Le vote de la loi sur le quota aux postes électif et nominatif ne doit pas nous faire perdre de vue la nécessité du renforcement de nos capacités afin d’être compétitives », a-t-elle rappelé aux camardes femmes des partis politiques.

C. M. TRAORE

source : Essor

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