Au Tchad, le Conseil constitutionnel a invalidé neuf candidatures sur les vingt-trois dossiers déposés pour concourir à la présidentielle du 10 avril prochain.
Après avoir rejeté trois candidatures la semaine dernière, le Conseil en a refusé six autres mercredi 2 mars, parmi lesquelles celles de l’opposant Yorongar Ngarledji et de l’ex-Premier ministre, Abdelkerim Fidel Moungar.
En arrivant au Conseil constitutionnel le 29 février dernier, date limite du dépôt de candidatures, à 20 heures, Yorongar Ngarledji avait oublié de mettre dans son dossier sa photo d’identité et le logo de son parti.
Comme lui, d’autres candidats (Bourkou Louise, Adoum Hassan Issa, Fidel Moungar ou encore Mahamat Ahmat Lazina) ont reçu chacun un courrier leur notifiant le rejet de leurs candidatures. Les motifs : des dossiers incomplets, l’absence de cautionnement ou le défaut de résidence. Sur vingt-trois dossiers, il n’en reste que quatorze qui seront examinés dans le fond.
A Ndjaména, le rejet de la candidature du député Yorongar Ngarledji était au centre des conversations. Contacté par RFI, l’opposant dit n’avoir reçu du Conseil constitutionnel qu’une lettre et non une décision administrative.
En réponse, il a introduit un recours gracieux, qui devrait être examiné, car le Conseil constitutionnel n’a pas encore décidé de la liste des candidats. Ce n’est qu’à la publication officielle de celle-ci que tout recours deviendra impossible.
Source: RFI