Au total 801personnes ont perdu la vie à la suite d’accidents de la circulation routière, contre 643 décès enregistrés en 2018
Le Conseiller technique, représentant le ministre des Transports empêché, Ousmane Maiga, a présidé jeudi 04 avril dernier, à l’Institut national de la formation professionnelle (INFP/BTP) sise à la Zone industrielle, l’ouverture des travaux de l’atelier d’échange entre les acteurs de la sécurité routière sur la validation des statistiques d’accidents de la circulation routière de l’année 2018. Organisée par l’Agence nationale de la sécurité routière, cette rencontre s’est déroulée en présence du chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté, Directeur général de l’ANASER et des membres du Comité national de la sécurité routière.
L’atelier visait à échanger sur les données de l’année 2018, afin de disposer des statistiques fiables et harmonisées indispensables à l’élaboration d’une bonne politique de sécurité routière.
Selon le chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté, cette journée d’échanges s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du ministre des Transports pour assainir la circulation routière au Mali. La gestion de ces statistiques d’accidents constitue un maillon essentiel en matière de sécurité routière. Parce que, ce sont des moyens qui permettent aux décideurs de prendre des mesures appropriées contre l’insécurité routière au Mali, a indiqué le directeur général de l’ANASER.
Parlant des statiques 2018, au Mali, le DG de l’ANASER, a informé que les premières tendances font croire qu’il y a eu une baisse du taux d’accidents de circulation par rapport à l’année 2017. Avant de rappeler qu’en 2017, 801personnes ont perdu la vie à la suite d’accidents de la circulation routière contre 643 décès enregistrés en 2018.
Dans son discours d’ouverture, Ousmane Maiga a fait savoir que l’insécurité routière avait des conséquences pires que les maladies tropicales, tel le paludisme. Selon lui deux points illustrent l’urgence du traitement des problèmes de sécurité routière. Comparativement au reste du monde les pays africains connaissent un taux extrêmement élevé de victimes de la route, malgré que l’Afrique ait l’une des plus faibles densités de réseau routier, avec 0, 08 km/km2, a regretté le représentant du ministre des Transports.
Avant de déplorer que plus de 300 000 personnes perdent la vie dans les rues et sur les routes africaines, chaque année. Il a été démontré, poursuit-il, que plus de 65 % des personnes affectées par des accidents de la circulation sont des utilisateurs vulnérables, dont les piétons et les cyclistes. Il a exprimé ses inquiétudes quant à la croissance de la motorisation en Afrique d’une augmentation de 68 % le nombre d’accidents de la route au cours de la prochaine décennie, si des mesures draconiennes n’étaient pas appliquées.
Il a enfin, engagé les participants à l’atelier de validation dans le combat contre le fléau qui devient de plus en plus un obstacle à la compétitivité et au développement socioéconomique de notre pays.
A.M. Touré
Source: Le 22 Septembre