Le feu dont l’origine est toujours inconnue continue de s’étendre sur le mont Kilimandjaro. Des centaines de policiers et de volontaires sont mobilisés pour circonscrire les feux qui durent depuis deux semaines.
L’incendie a commencé le 21 octobre près du camp de karanga, à environ 4.000 mètres d’altitude sur le versant sud du ‘’toit de l’Afrique’’. Les flammes se seraient ensuite propagées sur d’autres sites, enflammant environ 33km2 de végétation dans le parc national du Kilimandjaro.
Selon le Premier ministre, Kassim Majaliwa, sans donner plus de détails, d’autres incendies serraient apparus dans les régions de Mandara et d’Ubetu Samanga, dans le parc national du Kilimandjaro, en affectant la végétation naturelle et la faune, alors que les efforts se concentraient sur la région de Karanga. Il affirme également que « les efforts pour circonscrire les feux continuent » et que la situation est « sous contrôle » dans la plupart des régions.
D’après les informations, environ 900 soldats ont été mobilisés pour soutenir les pompiers et volontaires dans la région du Karanga. Cet incendie intervient exactement deux ans après un feu qui avait ravagé, durant une semaine en octobre 2020, 95 km2 de pentes, sans faire de victime.
Ce massif volcanique composé de trois pics n’échappe pas au réchauffement climatique, qui assèche notamment sa végétation. Selon les recherches, la surface couverte par les glaciers y a reculé de 85% en un siècle, passant de 11,40 km2 en 1912 à 1,76 km2 en 2011. Un rapport de 2011 de l’Organisation météorologique mondiale, sur la situation climatique de l’Afrique, indique également que les « neiges du Kilimandjaro » pourraient même disparaitre d’ici 2040.
Kadidiatou Diarra, stagiaire
Source: LE PAYS