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Talents de la cité 2017 : Salomé Dembélé remporte le trophée de la compétition de musique

Les lampions se sont éteints le 23 décembre 2017 sur l’édition 2017 du Concours national de Musique, d’Arts plastiques et de Tresse, dénommé « Talents de la Cité », organisé depuis plus de 10 ans par SMART-Ségou. Pour cette 10ème édition, Salomé Dembélé de Bamako a remporté le trophée de la compétition musique. Abdoul K Koné s’est vu décerné le trophée de la compétition de tresse et Amadou Opa Bathily de Bamako, a remporté le prix de la peinture pour son œuvre « l’évolution ».

 

Avec 23, 80 points, Salomé Dembélé, venue de Bamako, avec sa musique d’inspiration traditionnelle bobo, a été consacrée lauréate de l’édition 2017 du Talents de la cité, dans la catégorie musique. Déjà à l’étape de Bamako, cette artiste avait annoncé les couleurs, en devançant de loin ses concurrents.

Il faut dire qu’à la finale à Ségou le 23 décembre 2017, Salomé a affronté des artistes comme Issa Koïta de Sikasso, Mariam Fané de Ségou et Adam Ouane de Mopti. Et, là encore dans une orchestration qui fait appel à des sonorités de la musique bobo, ethnie dont elle est issue, Salomé Dembélé, s’est détachée du lot.

En plus de l’orchestration exceptionnelle, Salomé Dembélé n’a pas fait économie de ses qualités de grande chanteuse. Elle a par moment poussé ses cordes vocales très loin pour montrer tout son talent de la maîtrise des techniques de chant. Sûrement sa maîtrise de la scène a aussi énormément contribué à rehausser le niveau de sa prestation. Dans une occupation scénique qui mettait en valeur chacun des membres du groupe, Salomé Dembélé a véhiculé des messages très forts, en relation avec l’union des maliens et l’unité du pays. Et, a aussi, sollicité des interventions afin que les produits alimentaires de première nécessité soit à la portée de la population, pour que le bonheur soit une réalité sur toute l’étendue du territoire.

Pour tout cela, le jury présidé par Karidjigué Laïco Traoré, et composé d’artiste comme Cheick Tidiane Seck, Mariam Koné, Anicet Denan et Mme Oulalé Rokia Diakité, a jeté son dévolu sur elle. Du coup cette victoire la projette sous les lampions et sera sûrement un coup de pousse pour sa jeune carrière qui vient commencer.

Il faut dire que les autres artistes non pas démérité, même s’ils n’ont pas pour la plupart atteint le niveau de Salomé Dembélé.

Venu de son Sikasso natal, Issa Koïta, dans un style qui s’inspire celui de Madou Guitare, en 5 minutes, a chanté « Djougou kana Yéréla », comme pour dire de tout faire pour ne être l’objet d’une risée publique. Il a aussi chanté « Falatho » ou l’orphelin qui n’a que pour seul soutien dieu, donc un grand soutien.

Pour sa part, Mariam Fané de Ségou, a invité les spectateurs à revisiter rythmes du « Djandjigui » et du « bara » de Ségou. Dans deux morceaux « Ben » ou entente et « Musoya », un hommage à la femme, cette artiste de Ségou, gâtée par la nature par une voix exceptionnelle, a par moment donné des frisons à son auditoire. Pris en main et encadrée, il n’y a aucun doute, Mariam fané fera parler d’elle un jour sur la scène musicale malienne. Elle est arrivée à la 2ème place avec 21,60 points.

« Toungaraké » ou l’aventurier et les enfants orphelins, sont les deux thèmes que Adam Ouane, la peuhl venue de son Mopti natale, a abordé dans ses deux chansons. Il faut dire qu’avec cette chanteuse qui semble être une ancienne danseuse, nous avons eu le bonheur d’apprécier la musicalité particulière des l’air foulfouldé du Mali. Elle a été classée 3ème avec 20, 55 points.

Mounina Diallo de Kayes, loin des sonorités modernes, est arrivée dans cette compétition de musique, avec un folklore tant prisé de la région de Kayes. Il faut dire que l’auditoire a retrouvé les rythmes et les pas de danse du « dansa » et du « djaoura » de la région de Kayes. Pour sa prestation exceptionnelle, elle a remporté le prix spécial du Président de la Fondation du Festival sur le Niger.

Tresse, quand un homme dame le pion aux femmes

Abdoul K Koné de Sikasso, lors du passage de ses mannequins sur la scène, ne croyait pas bien dire : « Je connais mon travail ». « Massa ké Moussow Kou » et « Massa Ké Demousso kou », les deux modèles présentés par Abdoul K Koné pour ce concours ont conquis le jury et bon nombre de personne dans l’assistance. Il a remporté le premier prix de tresse, devant Mariam Maïga de Mopti, Aminata Sidibé de Kayes, Sadio Konaté de Bamako et Alima Fané de Ségou.

« L’évolution » donne le premier prix à Amadou Opa Bathily de Bamako

Cette année pour la compétition des Arts plastiques dans le cadre du concours « Talents de la Cité », le niveau et la qualité des œuvres étaient exceptionnellement élevé. Il faut dire que la tâche n’a pas du tout été aisée pour le jury présidé par Abdoulaye Konaté et composé de Amahiguéré Dolo, Hama Goro, Dany Leriche, jean Michel Fickinger et Souleymane Ouologuem.

Mais, qu’à cela ne tienne, dans la catégorie photographie, le jury a décerné le premier prix à Fatoumata Dembélé de Bamako pour son œuvre « Le Karité ».

Dans la catégorie peinture, le premier prix est revenu à Amadou Opa bathily de Bamako pour son œuvre « l’évolution », au moment où le 2ème prix revenait à Diakaridia Traoré de Bamako pour son œuvre « jeunesse » et le 3ème prix à Hamidou Barro de Ségou pour l’œuvre « solidarité ».

Chez les plus jeunes, Simaï Coulibaly Barro de Ségou, a remporté le premier prix pour son œuvre « Joie » et Aminata Dembélé de Ségou s’est vue décerner le 2ème prix pour l’œuvre « Courage ».

En Art numérique, l’œuvre de Oumarou Dembélé de Ségou, intitulée « l’Echangeur de Ségou » a enlevé le premier prix. Un prix d’encouragement a été remis à Dramane Diarra de Bamako pour son œuvre « Renaissance des arts classiques ».

Assane Koné}

Source: notrenation

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