Au moins cinq personnes ont été tuées ce mercredi 3 mai dans l’explosion d’une voiture piégée à Azaz, une ville rebelle du nord de la Syrie, indique l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
L’attentat s’est produit près d’une mosquée et du siège du gouvernement provisoire, formé en novembre 2013 et qui gère les affaires courantes dans les territoires rebelles qui échappent au régime.
De la fumée noire s’échappait d’une voiture qui était en feu ce mercredi matin, selon un photographe de l’Agence France-Presse (AFP). Un homme aux mains jointes était assis par terre, à côté d’un sac mortuaire.
Parmi les victimes figurent quatre civils et un policier, mais le bilan pourrait être plus lourd car plusieurs blessés se trouvent dans un état critique, selon l’OSDH, qui n’a pas donné plus de détails.
Le 7 janvier, au moins 48 personnes, en majorité des civils, avaient été tuées dans l’explosion d’un camion piégé à Azaz, une ville de la province d’Alep proche de la frontière avec la Turquie. Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) avait été soupçonné d’être derrière l’attaque.
rfi