Le Syndicat National de l’Education et de la Culture (SNEC) a tenu son 13 ème Congrès dans la matinée du mercredi 13 mars au Carrefour des Jeunes de Bamako. L’évènement était présidé par le ministre de l’Education Nationale, Abinou Témé, avec à ses côtés son secrétaire général par intérim, Seydou Koné, le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé et l’ancien ministre Mahmoud Ben Kattra.
« Intégration de tous les enseignants communautaires dans la fonction publique d’ici 2021 sur le plan d’administratif » tel a été le thème de ce 13ème congrès du SNEC.
Dans son intervention, le secrétaire général par intérim du bureau du SNEC a dressé un léger bilan de sa mandature. De ce fait, il dira que plusieurs stages sur le plan pédagogique ont été organisés. A titre d’exemple, il a noté ceux sur le VIH SIDA, IEPT, l’environnement, les NTIC, le travail des enfants, l’économie solidaire et la sécurité sociale.
Ensuite sur le plan social, il a soutenu que le bureau à initier des actions sociales d’entraide et de solidarité à l’occasion des évènements heureux et malheureux. De même, indiquera-t-il, que sur le plan des revendications. Dans ce chapitre, dit-il, grâce au SNEC, une réussite a été enregistrée dans l’intégration des enseignants des écoles communautaires à la fonction publique des collectivités territoriales, le règlement des primes et des indemnités obtenues et le reclassement des contractuels.
Selon lui, le syndicat national de l’éducation et de la culture en dehors de ses missions fondamentales est un syndicat qui se consacre à l’éducation pour l’amélioration des pratiques pédagogiques des maitres pour une meilleure promotion de l’école malienne.
Ajoute M.koné, le SNEC a initié la résolution des problèmes sur la gestion des primes et indemnités et aussi par rapport à la question concertée et consensuelle des problèmes afférents à l’éducation à la jeunesse, aux sports, arts, à la culture, à l’artisanat et à la crise scolaire.
Ces actions, soutient-il, font aujourd’hui la fierté, la volonté de la détermination de cette jeunesse à faire valoir sur tous les plans le SNEC, un syndicat responsable, respecté de tous. A ce tire poursuit M. Koné, le SNEC bénéficie de l’estime de toutes les autorités.
Cependant au-delà de ces actions salutaires, il n’a pas omis de mentionner certaines difficultés auxquelles le SNEC est confronté. Il s’agit du manque de fonds, d’esprit syndical et de manque d’initiative créative, capable de générer des fonds.
A sa suite, le Ségal de l’UNTM a rappelé que le SNEC après le 26 mars 1991, a subi des violences, des actes de sape. Cela, dit-il, était à coup sûr un manque de reconnaissance à une organisation pilote de la révolution populaire. « On voulait la mort subite du SNEC au bénéfice des syndicats catégoriels, mais aujourd’hui le SNEC existe toujours en véritable insubmersible » a-t-il déclaré.
Selon Yacouba Katilé, aujourd’hui malgré la vingtaine d’organisations syndicales qui pullulent dans les écoles du Mali, le SNEC fidèle à la ligne définie depuis 1936 par Mamadou Konaté et Ouezzin Coulibaly, est le seul syndicat d’enseignants, à avoir placé et maintenu la défense de l’école et de la culture malienne au cœur de ses préoccupations.
A son tour, le ministre de l’Education Nationale, a demandé aux participants de la rigueur dans les réflexions afin que les recommandations de ce congrès puissent contribuer à la bonne marche de l’école malienne.
A noter que ce 13ème congrès a été sanctionné par la mise en place d’un bureau de 48 membres dirigé par Moustapha Guiteye pour un mandat de 5ans.
Par Fatoumata Coulibaly
Source: Le Sursaut