Pour mener bien leur lutte commune, les 8 Groupements syndicaux de l’Éducation de base se sont réunis comme un seul homme, pour aller déposer sur la table du Ministre du Travail, de la Fonction et des Relations avec les institutions, un préavis de grève de 48 heures allant du mercredi 2 au jeudi 3 novembre prochain. L’information a été rendue publique à la Maison des Enseignants lors d’une conférence de presse.
Animée, par le Secrétaire Général du SYNESEC (Syndicat national des Enseignants de secondaire de l’Etat et des Collectivités), Tièmoko Dao, cette conférence portait sur les doléances des Enseignants auprès du gouvernent. Il s’agit, entre autres, de l’alignement des salaires des enseignants maliens sur ceux de la Sous-région ; de l’adoption sans délai du plan de carrière des enseignants ; de la relecture de la décision portant ‘‘Réglementation des examens et concours de l’Éducation nationale’’ ; de l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire ; de la construction d’écoles publiques ; de l’adoption d’un Statut autonome de l’enseignant ; de la généralisation du curriculum ; de l’instauration des nouvelles mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC ; de la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e A ; du respect strict des textes régissant la mutation ; de l’augmentation de la prime de zone ; de l’augmentation de l’indemnité de logement pour les catégories A, B et C et du respect de certaines normes ou règles dans l’occupation rationnelle de l’espace par les établissements d’enseignements publics et privés.
«Nous sommes dans la mouvance de l’intégration et de l’uniformisation des programmes de formation, nous exigeons alors que l’Etat malien harmonise nos traitements avec ceux de la Sous-région », a déclaré le conférencier principal. Et d’ajouter, concernant l’adoption du plan de carrière des enseignants, les Syndicalistes diront que, depuis décembre 2015, un projet de plan de carrière a déjà été validé avec le Département en charge de l’Éducation, mais aucune suite favorable n’est jusqu’à présent réservée à ce projet.
Au passage, les participants ont demandé le retour de la méthode syllabique et la formation, bien entendu, de nouveaux enseignants pour ceux qui ne maîtrisent pas l’alphabet phonétique de ce syllabaire.
Pour non satisfaction de ces présents que les syndicalistes de l’Éducation de Base, organisés en 8 groupements actifs, menacent de faire observer 48 Heures de grève. Cela, pour la période des 3 et 4 novembre prochain sur toute l’étendue du territoire national.
Abdoulaye Faman Coulibaly : LE COMBAT