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Suncities, une coopérative pour financer l’électrification rurale en Afrique

C’est ce qui l’a conduit à  créer, en octobre, Suncities, une coopérative de financement. « Pour les gros projets d’infrastructure de plusieurs millions d’euros, il existe des institutions financières privées ou des banques de développement. Mais pour les petits projets, il existe peu d’instruments adaptés », explique-t-il. L’action des ONG de développement a seslimites, dont le microcrédit, selon lui.

panneau solaire energie renouvelable

Depuis le lancement de la plateforme Suncities, une boutique multiservices qui nécessitait 49 000 euros d’investissement a pu être financée dans le sud du Sénégal. Elle donne accès à  la télévision ou à  Internet et offre aussi la possibilité de chargerson téléphone portable ou des batteries. Elle met également à  disposition frigos et congélateurs.

Au Sénégal, trente pompes solaires ont été vendues (270 000 euros) pour le développement maraîcher de la région de Kayar et un projet de pompage de 220 m3 d’eau par jour pour alimenter un cheptel de près de 30 000 têtes de bétail (38 000 euros) a aussi pu voir le jour. En Côte d’Ivoire, Suncities proposera bientôt de participer à  l’installation d’un kiosque solaire (22 000 euros). Celui-ci permettra de stocker des engrais que pourront acheter les paysans tout en recevant des conseils sur l’utilisation durable des intrants. La création d’une vingtaine d’emplois est espérée sur trois ans.

A l’unité, une pompe solaire proposée par Station Energy coûte entre 3 000 et 10 000 euros, une station multiservice 30 000 euros et une chambre froide 60 000 euros. Des sommes difficiles à  rassembler, surtout en Afrique rurale. Le financement participatif offre donc une solution d’accès à  l’énergie à  des communautés rurales dont les revenus sont limités.

Les investisseurs, en même temps qu’ils parrainent une initiative, achètent des parts sociales de Suncities. L’investissement minimal est de 200 euros, correspondant à  quatre parts sociales. Le rendement est néanmoins « assez limité », prévient Alexandre Castel. La plateforme ne promet pas plus de 2 % en 2015. L’objectif, après tout, est « le financement de projets responsables à  des taux plus faibles », justifie l’entreprise.

Suncities n’est pas seule sur le créneau de l’investissement participatif. Lendosphere, une autre start-up française, a aussi lancé une « plateforme de financement participatif dédiée aux projets de développement durable ». La société, qui n’opère pas uniquement en Afrique, propose d’investir par exemple dans le financement de fermes solaire et éolienne en Namibie. Il est aussi possible de participer à  l’électrification de 1 500 foyers ruraux au Sénégal. Pour ce dernier projet, la somme de 263 000 euros a été récoltée en vingt-six jours. Un succès qui augure de l’intérêt que suscite l’investissement participatif.

C’est ce qui l’a conduit à  créer, en octobre, Suncities, une coopérative de financement. « Pour les gros projets d’infrastructure de plusieurs millions d’euros, il existe des institutions financières privées ou des banques de développement. Mais pour les petits projets, il existe peu d’instruments adaptés », explique-t-il. L’action des ONG de développement a seslimites, dont le microcrédit, selon lui.

Depuis le lancement de la plateforme Suncities, une boutique multiservices qui nécessitait 49 000 euros d’investissement a pu être financée dans le sud du Sénégal. Elle donne accès à  la télévision ou à  Internet et offre aussi la possibilité de chargerson téléphone portable ou des batteries. Elle met également à  disposition frigos et congélateurs.

Au Sénégal, trente pompes solaires ont été vendues (270 000 euros) pour le développement maraîcher de la région de Kayar et un projet de pompage de 220 m3 d’eau par jour pour alimenter un cheptel de près de 30 000 têtes de bétail (38 000 euros) a aussi pu voir le jour. En Côte d’Ivoire, Suncities proposera bientôt de participer à  l’installation d’un kiosque solaire (22 000 euros). Celui-ci permettra de stocker des engrais que pourront acheter les paysans tout en recevant des conseils sur l’utilisation durable des intrants. La création d’une vingtaine d’emplois est espérée sur trois ans.

A l’unité, une pompe solaire proposée par Station Energy coûte entre 3 000 et 10 000 euros, une station multiservice 30 000 euros et une chambre froide 60 000 euros. Des sommes difficiles à  rassembler, surtout en Afrique rurale. Le financement participatif offre donc une solution d’accès à  l’énergie à  des communautés rurales dont les revenus sont limités.

Les investisseurs, en même temps qu’ils parrainent une initiative, achètent des parts sociales de Suncities. L’investissement minimal est de 200 euros, correspondant à  quatre parts sociales. Le rendement est néanmoins « assez limité », prévient Alexandre Castel. La plateforme ne promet pas plus de 2 % en 2015. L’objectif, après tout, est « le financement de projets responsables à  des taux plus faibles », justifie l’entreprise.

Suncities n’est pas seule sur le créneau de l’investissement participatif. Lendosphere, une autre start-up française, a aussi lancé une « plateforme de financement participatif dédiée aux projets de développement durable ». La société, qui n’opère pas uniquement en Afrique, propose d’investir par exemple dans le financement de fermes solaire et éolienne en Namibie. Il est aussi possible de participer à  l’électrification de 1 500 foyers ruraux au Sénégal. Pour ce dernier projet, la somme de 263 000 euros a été récoltée en vingt-six jours. Un succès qui augure de l’intérêt que suscite l’investissement participatif.

 

Source: sen360.com

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