Venue à Bamako dans le cadre du célèbre talk-show, la célèbre artiste-comédienne s’est confiée.De son vrai nom Nastou Traoré, l’Ivoirienne qui est originaire deSikasso parle de ses projets, le quota des femmes dans l’administration ainsi que les défis de la jeunesse. Entretien avec une figure emblématique de la mythique série MA FAMILLE !

Pourquoi êtes vous au Mali ?
Nastou : Je suis à Bamako pour l’émission PHIPHI SHOW. Récemment, j’ai été contactée par l’équipe de l’agence Phiphi +.Voyant le contenu ainsi que le fait de  promouvoir des personnes selon leur domaine d’activité, j’ai donné mon accord. C’est ce qui explique ma présence au Mali qui est d’ailleurs, une seconde fois. Après avoir été devant les projecteurs et vu ce que propose ce talk show, je peux vous dire que le PHIPHI SHOW ira loin.
Depuis la série MA FAMILLE, on a perdu vos échos. Quelle est votre actualité ?
Nastou : Je suis dans la réalisation d’une série où quelques épisodes sont prêts. Il y a aussi mon ONG « Action Cancer Afrique » où j’ai pas mal d’activités. Musicalement, je viens de faire un duo avec la chanteuse Mathey mais détrompez vous : ce n’est pas une affaire de Lollo.

Que vous a inspiré le thème « Femme et Métier » ?*

Nastou : Il me réconforte dans ma pensée que la femme a l’intelligence de faire des choses. Beaucoup oublient que les femmes sont actives au delà de la normale car  en plus de gérer le foyer, elle doit aussi contribuer aux charges financières. Le challenge est donc élevé pour elles car vu la cherté montante de la vie, ce n’est pas évident. La femme n’est pas une machine et cette injustice ne doit perdurer. C’est pourquoi je ne suis pas pour les quotas votés au plan administratif et nominatif par nos Parlements. Les autorités devraient plutôt aller dans la logique de celui qu’il faut, à la place qu’il faut.
La rubrique POURQUOI ÇA, ne vous a pas laissée insensible. Quels conseils donnez-vous aux jeunes ?
Nastou : En voyant des jeunes de moins de 20 ans  , faire des choses prohibées ou ne pas tenir compte de leur avenir , je reste perplexe. L’internet n’est plus utilisé pour faire des recherches comme il se doit . Il faut aussi que  les jeunes se mettent à la lecture car ,elle seule permet de se cultiver. Mon cri du cœur à nos gouvernements est une reprise en main de l’école en plus de promouvoir entrepreneuriat :les jeunes doivent arrêter de tendre la main ou penser seulement à travailler dans un bureau.

Le Mali est dans un processus de paix comme ce fut le cas récemment en Côte d’Ivoire. Votre message au peuple malien !
Nastou : J’encourage le dit processus et j’appelle chacun à prier. Personne ne viendra faire notre pays à notre place donc, ne pas compter aveuglement sur les autres. Aussi, il faut éviter de se battre en nous, car c’est ce qui complique et compromet les efforts de médiation. Or c’est à travers cette unité que le Mali ira de l’avant avec les cœurs réconciliés.

La rédaction