Proclamée exempte  de la maladie à virus Ebola par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en décembre 2015, la Guinée vient d’être frappée,  une fois de plus,  par  cette maladie, le 17 mars dernier. Déjà 6 cas de décès ont été enregistrés avec  5 morts.

Pour être à l’abri d’une surprise désagréable, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a activé le plan de Coordination d’urgence de riposte contre la maladie à virus Ebola. Ainsi à l’initiative du département de la Santé et de l’hygiène publique, une rencontre interministérielle a réuni, en début de semaine,  les différents ministres. Cette rencontre a été sanctionnée par  des recommandations pouvant renforcer le dispositif à  la frontière Mali-Guinée. De même qu’il a été renforcé  la communication autour de la prévention en passant par  la sensibilisation à tous les niveaux particulièrement au niveau communautaire et dans les structures privées. D’ailleurs,   une formation de mise à niveau de l’ensemble des personnes impliquées dans la prévention et la lutte contre la maladie à virus Ebola,  au niveau national à travers les fonds BID,  a été effectuée.  En plus une équipe de supervision veille au grain. Elle effectue des missions de supervision pour constater le fonctionnement des cordons dans les zones frontalières. 

S’y ajoute  le renforcement de la surveillance en passant par la mise à disposition des intrants du matériel. Aussi les ressources humaines ont été redéployées. De même le plan national de réponse à la maladie à virus Ebola a été  revu et adapté à la situation en actualisant les outils. Des sites de transit ayant été mis à niveau.  Des consignes ont été données pour  réactiver les dispositifs de  lavage des mains au savon.  Quand on sait qu’il y avait eu un relâchement à tous les niveaux.  Rappelons que c’est dans cette région que la maladie avait fait son apparition en 2013, avant de faire 2 080 morts rien qu’en Guinée.

KEITA R TEMBELY

Source : Autre Presse