Les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont bouclé hier la mission qu’ils avaient entamée dimanche dans notre pays. Après avoir rencontré les représentants de la société civile le matin, ils se sont rendus dans l’après-midi à la Primature où ils ont été reçus par le Premier ministre, Oumar Tatam Ly. La rencontre a duré près d’une heure.

Au sortir de l’audience, c’est seul le représentant permanant adjoint du Tchad auprès de l’ONU, Mangaral Bante qui a accepté de dire quelques mots à la presse. Il a rappelé que le Conseil de sécurité est très soucieux de voir les choses aller dans le sens du dialogue. Il a aussi noté que le point de blocage se situe au niveau de certains groupes armés qui ont des exigences portant sur le choix du site de cantonnement et la médiation.

Le diplomate a rappelé que son pays, le Tchad est très soucieux de ce qui se passe au Mali et souhaite que les choses aillent dans le sens d’un dialogue inclusif comme prévu par l’Accord préliminaire de Ouagadougou. « Nous sommes passés par là chez nous aussi. Nous avons connu les affres de la guerre ».

Toujours selon Mangaral Bante, l’espoir est permis. « Nous avons bon espoir après avoir écouté toutes les parties ».

Il convient de rappeler que le but de la visite de la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies  est de soutenir la stabilisation du pays et l’action de la Mission de l’ONU sept mois après son déploiement dans notre pays. Les membres du Conseil de sécurité souhaitent notamment appuyer la mise en place dès que possible d’un dialogue national inclusif pour une solution durable à la question du Nord.

Avant de quitter Bamako hier en début de soirée, la délégation onusienne a animé un point de presse. Nous y  reviendrons dans notre prochaine édition.

A. DIARRA