24 heures après que le député Hady Niangadou a annoncé lors d’une conférence de presse que son parti soutiendrait la candidature d’IBK en 2018, le Comité exécutif de son parti, la Codem, a publié un communiqué dans lequel il s’inscrit en faux par rapport aux propos de son député, non moins 3ème vice-président du parti. Dans ledit communiqué, le bureau exécutif du parti Convergence pour le développement du Mali (Codem) affirme ne pas se reconnaitre dans les propos attribués au parti par voix de presse par Hady Niangadou. Lors de ladite conférence de presse, l’élu a en substance affirmé que le bureau national de la Codem a décidé de soutenir le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita au-delà de 2018. Le Comité exécutif réaffirme son respect d’une résolution du 2ème congrès ordinaire, tenu les 13 et 14 mai 2017 à Bamako, et qui renvoie à une conférence nationale extraordinaire le choix du candidat de la Codem pour les élections de 2018. Donc, la Codem décide qu’avant la tenue de cette instance, toute déclaration contraire à la résolution du congrès n’engage que leurs auteurs, notamment Hady Niangadou. Toutefois, le communiqué souligne que la Codem reste engagée à respecter son contrat de mandature et continue à œuvrer avec loyauté au sein de la majorité présidentielle.
Déclaration de politique générale :
Des députés boudent la cérémonie
Mais quelle mouche a bien pu piquer les élus de la nation malienne. En effet, le lundi dernier, lors de la déclaration de politique générale du gouvernement, les députés ont brillé par leur absence. En effet, sur les 147 députés, 94 ont répondu présent à cette cérémonie. Avec ce comportement, on a l’impression que les élus avaient d’autres chats à fouetter plutôt que de se déplacer à la place de la République. Il urge que nos élus changent de comportement, car cela n’honore point notre pays, surtout concernant la 3ème institution du pays.
Assemblee Nationale :
Quand Gassama fait perdre à Tiéman Hubert ses moyens
On sait que Mamadou Hawa Gassama est imprévisible, virulent et direct dans ses prises de position. Mais son attitude du jeudi dernier, lors des débats sur la DPG, était grotesque et carrément sortie du cadre des débats. En effet, s’adressant au Premier ministre qui attendait de lui une proposition ou des critiques légitimes de l’opposition, le «député étrangleur» a pris tout le monde de court pour embarrasser le ministre de l’Administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly. Contre toute attente, Gassama interroge : « Monsieur le Premier ministre, dites-nous comment avez-vous fait pour faire revenir Tiéman Hubert Coulibaly dans le gouvernement, lui qui a été congédié à cause des attaques à répétition dans le Nord et le Centre du pays.» Il n’en fallait pas plus pour plonger la salle Modibo Keïta dans un silence de deuil. Le ministre indexé a ramené ses lunettes sur le bout du nez pour pouvoir bien voir celui-là qui le matraquait. Il n’en revenait pas qu’un député puisse dire de telles choses au sein de l’hémicycle. Il était tellement surpris par la question que l’on sentait sa mélancolie et son stress dans son regard. Il est resté coi et les yeux fixés vers le député imperturbable. Des Maliens n’en croyaient pas leurs oreilles. Mais, ce n’est quand même pas surprenant de la part du député élu à Yélimané, très connu pour être imprévisible et toujours hors sujet.
Assemblée nationale :
Débat de piètre qualité autour de la DPG
Pour la première fois, les Maliens ont assisté à un débat parlementaire plat et fade par rapport à l’adoption de la Déclaration de politique du Premier ministre (DPG). Le débat livré aux Maliens n’était pas digne d’un parlement. Au lieu de critiquer ou d’apporter des contributions au texte pour améliorer la qualité du débat, nos honorables députés se sont transformés en des phénomènes indescriptibles. La 5ème législature est la plus mauvaise que le Mali ait connue. C’est ainsi que face au comportement contraire à l’esprit du débat, les Maliens avaient l’impression d’assister à une présentation de bilan du Premier ministre. Cela est dû certainement au fait que certains députés ne font pas la différence entre une DPG et un bilan. Le simple fait de lire un texte de quelques phrases est pénible pour beaucoup de députés maliens. Cette attitude des députés a été critiquée même par certains d’entre eux qui reconnaissent que leurs homologues ont un niveau très bas et que le niveau de l’hémicycle actuel est le plus médiocre de tous les temps. En tout cas, à voir certains députés lire un texte, on a l’impression d’être en face d’un élève de la 4ème année fondamentale.
ssemblée nationale !
Tiéman Hubert plus occupé à manipuler son portable
Le ministre de l’Administration territoriale, le bouillant président du parti UDD, est un véritable phénomène. En effet, lors de la lecture de sa déclaration de politique générale devant les députés le lundi dernier. Un fait a attiré notre attention. Assis au premier plan sur les fauteuils moelleux de l’hémicycle, notre ministre a passé plus de 25 minutes à manipuler son portable, plutôt que de se concentrer sur le document de politique générale remis à chaque membre du gouvernement présent. Cela est dommage pour le pays, car quand des autorités se comportent de la sorte, que fera alors le bas peuple, si ce n’est qu’exceller dans l’abus d’utilisation du téléphone portable. Cela est un exemple à bannir surtout au niveau des ministres.
La Rédaction
Le Prétoire