L’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, a tenu un point de presse, ce 03 septembre 2019, à la Maison de la presse de Bamako, pour informer, sinon dénoncer la corruption de nos autorités qui affaiblit énormément la nation. Si pour les uns, cette sortie du chef de file de l’opposition est assimilable au médecin après la mort, certains l’accusent de ne pas vouloir prendre la main tendue du président IBK pour construire ensemble le Mali. Les pros et anti IBK se lancent dans un débat houleux sur les réseaux sociaux. Votre Facebookan du jour !
Ismaël AG Dicko : Si ce n’est pas pour donner plus de beauté a la démocratie malienne, Soumaïla Cissé doit être exécuté sur la place publique devant tous les Maliens. Mais comme le ridicule ne tue pas dans ce pays, on le laisse faire. Si c’est pour faire les critiques stériles oui, mais tout est-il qu’il n’est pas temps pour Soumi de mettre terme à la politique parce qu’il vient de faire une sortie ratée. Je m’attendais à une conférence de presse digne et productive, mais malheureusement, nous voyons toujours que cet homme pense que nous sommes toujours dans une posture électorale de troisième tour présidentiel.
Amadou Traoré : Soumaïla CISSE est dans son rôle d’opposant qui critique le Gouvernement, il doit avoir le respect de ceux qui soutiennent le pouvoir. Tout comme ceux qui soutiennent le pouvoir doivent avoir le respect de ceux qui le critiquent. De 1992 à nos jours, les politiciens de la majorité comme ceux de l’opposition sont comptables et responsables de la situation actuelle du pays. Ils demeurent le problème et non la solution. À l’opposée, le MALI, à ce jour, a besoin de fortes INSTITUTIONS avec de nouveaux cadres patriotes dignes de respect soucieux d’un développement plus équitable entre citoyens.
Ali Nafo : Merci Monsieur, bien dit ! Je suis d’accord ! On doit laisser l’opposition jouer son rôle et donc sa partition afin de mettre la pression sur le gouvernement, mais encore faut-il que cette opposition soit de bonne foi !! J’espère que Soumaïla pourra cette fois-ci être à la hauteur et qu’il aura appris de ses erreurs.
Assew Biton Coulibaly : le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, veut profiter de cette affaire d’hélicoptères pour refaire surface, parce que les Maliens l’ont déjà oublié. Je pense que le président de la république a été clair sur cette affaire d’hélicoptères, les enquêtes sont en cours pour arrêter les coupables et ils seront jugés et jetés au gnouf.
Ami Kane Diallo : Comment IBK président de la république peut-il autoriser l’achat d’armements en l’occurrence des hélicoptères à un pays. La France, qui est à l’origine de la guerre en cours et qui a financé l’achat des armes pour nos ennemis, doit être interrogée sur cette affaire. Si ce n’est pas de la complicité, de la et de la trahison, comment est-ce possible ? Voyez l’accord de la partition du pays qu’IBK a signé et il veut tout appliquer pour livrer le nord de notre pays à la FRANCE.
Moussa Koné : nul n’a le monopole de l’amour du Mali. Mais je pense que nul ne peut forcer les Maliens a l’aimer aussi, car il faut dire que c’est les Maliens qui ont fait leur choix et ce choix s’est porté sur la personne de IBK. Donc, il serait vraiment bien que Soumi accepte sa défaite et laisser les Maliens vivre en paix, car nous on est déjà passé à autre chose et s’il est intelligent, il doit prendre au plus vite la main tendue de I B K pour qu’ensemble, ils construisent la nation.
Mariam Koné : C’est incroyable !! Plutôt que d’encourager Soumaïla, dans sa prise de position, la plupart des commentaires vont dans le sens de l’insulter tout en faisant l’éloge de IBK ! On est dans quel pays ? Ces mêmes commentaires sont encore de ceux qui disent que l’opposition est invisible. Tout Malien qui aime son pays doit être fier de cette démarche de Soumaïla et la soutenir.
Fakrou Bouare : Je ne parle pas trop. Tous ceux qui prétendent lutter contre la corruption sont en réalité les pires corrupteurs. On attend toujours la fameuse liste de Sinsy Coulibaly. Je m’arrête là !
Amadou TRAORE : Quand on se rappelle des mises en garde assez fermes à l’endroit des corrompus et des délinquants financiers de l’Administration publique, de la part du Président IBK tout juste au lendemain de son élection à la magistrature suprême en 2013, on se pose la question de savoir. Qu’est-ce qu’ils lui ont fait ? Ou qu’est-ce qu’ils lui ont dit ?
Ousmane Coulibaly : Le président IBK doit appliquer ce programme ! Le Malien jadis était honnête ! A-t-il changé’ avec la démocratie « bananière » ou la chose publique est laissée à la portée d’une couche de « démocrate « ? Pardon, Monsieur le Président IBK, le peuple veut bannir la corruption, le clientélisme, la démagogie, le laisser aller dans son pays ! Où est la volonté politique ? Le lyrisme a montré ses limites soyez pragmatique !
Fasseme Keïta : Cher Soumaïla, la galère que nous vivons aujourd’hui au Mali n’est que votre refus de prendre la main tendue de votre frère. Les jolies phrases ne servent plus à rien. Depuis notre naissance, nous n’étions jamais confrontés à un pire cas.
Houmnouh Maiga : vous savez, nous le savons tous, actuellement Soumaïla Cissé est le seul à pouvoir sauver cette nation. Mais tant que nous continuons avec notre passivité, ne rien faire, accepter d’être corrompus en acceptant d’être les complices du régime actuel, alors notre pays va disparaître. Sauvons ce pays sinon, nous serons jugés responsables de la perte de nos âmes ainsi que de notre nation.
Sidibé Modibo : SOUMI, tes paroles nous soulagent et nous sommes convaincus que le Mali se mettrait debout un jour avec ses fils comme vous. Ton courage et ton attachement seront payés par le Dieu reconnaissant.
Yacouba Tangara : Demande à Soumi, en tant que chef de file de l’opposition qu’est-ce qu’il a pu faire pour son pays ? S’il vous plaît, on en a assez entendu de ces beaux discours. Dites à Soumi de nous laisser tranquilles.
Ahabar Alhabar : Le problème du Mali est simple, un peuple en majorité abrutis…pour des considérations raciales n’aime pas les hommes valables et confie son destin à de minables incapables. C’est ce que nous méritons.
Jean Jultaire Toure : Je ne vote pas pour toi pour une raison personnelle, mais je te félicite d’avoir dit au peuple malien, en ta qualité de chef de l’opposition, la situation de la gouvernance. Bravo ! Il appartient aux bons Maliens de prendre leurs responsabilités.
Sadio Tunkara : La vérité a triomphé, vraiment les opportunistes t’ont lâché aux profits de leurs intérêts personnels pour rejoindre la majorité, mais tu restes toujours une fierté nationale et internationale, chapeau à toi.
Cheick Oumar Tall : Un réquisitoire emblématique. Une analyse aussi exhaustive que pertinente. Des arguments solides et indéracinables.
Moustapha Ambassa Cissé : je pense que vous devez vous impliquer dans toutes les affaires des pauvres citoyens, comme vous venez de faire dans cette affaire de l’achat controversé des avions militaires.
Samou Coulibaly : M. Cissé, il n’y a pas de pur aveugle que celui qui ne veut pas laver son visage. Vous avez dit et redit tout ce qu’il faut pour que pays soit sur les rails, mais hélas, il ne pense qu’à leurs propres intérêts.
Moussa Magassa : j’approuve votre combat honorable. Mais selon moi, vous aviez accusé trop de retard avant d’édifier le peuple malien sur ces malversations financièrement. L’opposition réagit toujours à la dernière minute, pourquoi l’achat de ces hélicoptères a été un fiasco total ? Tout simplement parce que l’opposition reste indifférente face à la gestion catastrophique du pays. L’approche faite par l’opposition demande à réfléchir si elle n’est pas de commun accord avec le pouvoir en place. Sur cela, j’attends des éclaircissements, honorable.
Konate Siaka : C’est bien. Le peuple malheureux pris en otage continuera de souffrir tant qu’un seul individu bénéficiera de 500 millions par an, soit plus de 40 millions par mois. Avec 40 millions de francs CFA, on peut construire un centre de santé communautaire, soit 12 par an.
Brehima Diarra : Merci président et félicitations à vous que dieu vous guide toujours sur le droit chemin. Reste toujours opposant, ton tour viendra un jour. Ma pensée va à certains opposants africains tels que Abdoulaye Wade, Alpha Condé, Étienne Tissekedi remplacé aujourd’hui par son fils à la tête de la RDC : ton tour viendra Inshallah merci.
Oumar Niafo : No comment tout a été dit, mais il n’y’a pas plus grand aveugle que celui qui ne veut pas voir aussi pas plus grand sourd que celui qui ne veut pas entendre.
SAFOURATA : Voir un opposant qui ne cherche que la destruction de son peuple, vraiment c’est une honte pour la démocratie malienne. Vraiment, je me demande si le chef de file d’opposition a l’amour patriotique du Mali. Sinon, il allait soutenir les bonnes œuvres du gouvernement pour une paix durable au Mali.