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Soumeylou Boubèye Maïga, le ministre Secrétaire général de la présidence de la République, président du Parti ASMA-CFP : ‘’ la solution de Kidal doit être construite progressivement ‘’

Soumeylou Boubèye Maïga, président du parti ASMA-CFP lors d’une émission politique d’Africable télévision a abordé des sujets tels que, la révision constitutionnelle, surtout l’ultimatum de la Plateforme ‘’ Non ‘’ sur le retrait du projet de révision constitutionnelle, à la main tendue de la CMA par rapport au retour de l’Administration à Kidal, la lutte contre le terrorisme.

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Sur l’ultimatum de la Plateforme ‘’ NON ‘’, Soumeylou Boubèye Maïga dira que cet ultimatum n’est pas assumé car il n’est pas signé. ‘’ Le président Ibrahim Boubacar KEITA reste le président de tous les Maliens. Et son agenda n’est pas fermé, il écoutera tous les avis nécessaires. Il peut arriver que le président échange avec la Plateforme ‘’ NON ‘’.

Nous prenons cet ultimatum avec sérénité et le président de la République  Ibrahim Boubacar KEITA, reste le garant de la souveraineté ‘’, a-t-il précisé, avant de rappeler l’histoire du processus de la révision constitutionnelle. Réagissant à la question sur retrait de projet de révision constitutionnelle ou son amendement, le Secrétaire général de la présidence répondra que le président va poursuivre sa démarche de concertation et assurer la sécurité de tous les Maliens.  Nous sommes en démocratie. Il n’y a pas de problème par rapport aux opinions des uns et des autres. La révision constitutionnelle est une nécessité qui s’impose pour que le Mali soit en conformité avec les traités et les engagements qu’il a signés dont l’Accord issu du processus d’Alger.

« Nous ne ferons pas l’économie d’une révision constitutionnelle », a-t-il indiqué. Sur la question du rejet de la révision constitutionnelle par la Coordination des mouvements armés (CMA), Soumeylou Boubèye Maïga réagira qu’il n’a pas entendu la CMA dire qu’elle est contre la révision constitutionnelle. Mais qu’elle réclame les amendements. Il ajoutera que le Mali étant une démocratie, il ne peut pas y avoir consensus autour de la révision constitutionnelle. Mais que le président IBK poursuivra ses consultations.

A la question si l’ultimatum de la Plateforme ‘’ NON ‘’ envoyé le 07 août 2017 ne faisait-il pas référence à la Lettre Ouverte du 07 août 1990 adressé au Général Moussa Traoré ? Soumeylou Boubèye Maïga  expliquera que la Lettre Ouverte de 1990 était différente de l’ultimatum de la Plateforme et que l’histoire ne se répète pas. «  En 1990, le mouvement démocratique était en quête de pluralisme démocratique et de la liberté d’expression contrairement à la plateforme composée des gens de bonne foi et des gens qui sont dans d’autres logiques, de déstabilisation du régime ».

Soumeylou reconnaîtra que les attentes des jeunes doivent être comblées.   « Nous devons apporter des réponses aux besoins des jeunes ». Sur le retour de l’Administration à Kidal, SMB répondra que le gouvernement est en discussion avancée avec les partenaires de l’Accord d’Alger pour permettre la présence de l’Administration sur l’ensemble du territoire national, qui est indispensable.

Mais la remontée des structures de l’Etat à Kidal doit être progressive. Il ne faut pas créer l’illusion que le problème de Kidal peut être réglé en un jour. Les populations de Kidal doivent être rassurées. Il faut instaurer un climat de confiance entre l’Etat et les populations de Kidal. Et la réinstallation de l’Etat à Kidal doit être progressive. La solution de Kidal doit être construite progressivement. Pour cela, des mesures de confiance sont entreprises, a-t-il expliqué.

Par rapport à la stabilisation au centre du Mali, SBM soulignera qu’il faut une gouvernance de proximité de manière à assurer la stabilité des populations au centre du Pays. Et cela se fera avec l’appui des partenaires du Mali qui a subi un traumatisme cumulé avec la présence des djihadistes et des trafiquants de tout genre. Il est illusoire de penser que la stabilité sera retrouvée à un laps de temps.

Il dira que la force conjointe du G5 est indispensable pour sécuriser les zones frontalières. Le PC opérationnel de cette force conjointe basé à Sévaré sera bientôt visité par le président de la République. L’histoire avait-elle donné raison à l’ancien président Amadou Toumani Touré qui avait dit en son temps que le Mali seul ne peut pas lutter contre le terrorisme ? Comme réponse, SBM a reconnu qu’il faut une mutualisation, la coopération des Etats sahéliens pour lutter contre le terrorisme et les djihadistes.

Lamine SISSOKO

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