« Nous avons écouté avec beaucoup d’attention le Chef de l’Etat.
Ce qui est sûr, c’est que l’opposition malienne est une opposition responsable, une opposition qui ne va pas manquer de critiquer et de proposer.
Nous avons fait remarquer au Chef de l’Etat que nous sommes des maliens à part entière, que nous aimons ce pays profondément, que nous sommes prêts à aider notre pays quelle que soit la situation difficile dans laquelle il se trouve. Mais nous avons besoin d’un cadre d’échange, nous avons besoin de méthode, que nous nous respections les uns les autres et, qu’aujourd’hui, la démocratie malienne a besoin d’une opposition responsable, une opposition forte, une opposition consultée, une opposition respectée.
Je pense que le Chef de l’Etat a pris bonne note ; il a donné l’engagement que nous aurons d’autres rencontres. J’espère qu’au cours de ces rencontres, nous dégagerons ensemble un minimum de solutions pour que le Mali s’en sorte. L’étape de Kidal a été une étape très douloureuse pour l’ensemble des maliens, très douloureuse pour nous de l’opposition, c’est pourquoi nous souhaitons que les responsabilités soient clairement situées pour que nous ne retombions plus dans des situations d’humiliation comme celles que nous avons connues le 21 mai dernier ».