Sory Sanogo, alias »Sorimogoba », attire ses victimes en leur faisant croire qu’il est vendeur de smartphones et autres appareils numériques. Mais, en réalité, c’est un vulgaire escroc, un délinquant multirécidiviste notoire qu’il ne faut surtout pas approcher. Il est à éviter comme la peste, car pire que le Sida. La liste de ses victimes s’allonge au fil des jours et ne se compte plus.
Sory Sanogo est connu dans plusieurs commissariats, brigades et camps où de nombreuses plaintes sont enregistrées contre lui. Et même à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako.
A peine sorti de prison, depuis seulement quelques jours, Sory, qui ne sait manifestement faire autre chose de sa vie, a repris son sport favori : arnaquer les pauvres innocents.
Une des dernières victimes de Sory est un étudiant en journalisme, dont il a abusé la confiance en lui soutirant son lpad, un appareil encore cher sur le marché malien. De crainte de retourner en taule, Sory vit planqué, depuis une semaine, activement recherché par la BR du 5è Arrondissement. Car sa jeune victime, excédée par ses multiples mensonges, faux rendez-vous et faux espoirs, a fini par porter plainte à son tour.
Avec la complicité manifeste de ses parents, notamment de sa maman, l’incorrigible délinquant a échappé, une première fois, l’autre vendredi, dans l’après-midi, aux policiers venus le quérir.
Ces derniers ayant opté de le surprendre, hier dimanche, tôt dans la matinée, puisqu’il refuse de déférer à leur convocation, ont vite compris qu’il était en effet »couvert »par sa maman et un de ses frères. En ce jour du Mois béni de Ramadan, la mère du monstre a juré au nom de Dieu aux agents que ni Sory ni son frère n’avaient passé la nuit à la maison.
Mais c’était insulter l’intelligence de ses interlocuteurs qui firent mine de repartir et revinrent vite sur leurs pas la surprendre en train de chuchoter à l’aîné et complice du délinquant recherché. Les policiers auraient embarqué le frère aîné de Sory et leur mère pour flagrant délit de mensonge, preuve de leur complicité dans l’affaire et autres sales coups de Sory Sanogo alias ‘‘Sorimogoba », n’eût été l’intervention des voisins de cette famille singulière située au Badialan II, de surcroît en face d’une mosquée.
Curieusement avec les tentatives de certaines personnes d’intervenir dans le dossier pour demander l’indulgence pour la victime, tout porte à croire que Sory est au cœur d’un grand réseau de recéleurs dont nous avons commencé à dresser la liste, tout comme celle de ses victimes.
Affaire à suivre !
Source: l’Indépendant