En journée de réflexions et d’échanges sur la sortie de la crise ce samedi, 12 mars 2022 à l’hôtel de l’Amitié, le Parti pour la renaissance nationale (Parena) a touché du doigt à l’ensemble des problèmes du Mali.
C’était en présence de Tièbilé Dramé, président du parti, et l’ensemble des acteurs pour une transition réussie, les représentants des groupes signataires de l’accord et bien d’autres.
Se parler, se donner la main, renouer avec nos voisins, c’est sur cette base que les hommes politiques maliens ont discuté en toute franchise, le sort du pays à travers quatre thèmes. Premier theme: la situation sécuritaire; Deuxièmement: l’impact des sanctions, quelle solution ? Troisième thème les réformes et le chronogramme électoral et enfin une transition inclusive.
A l’ouverture de la rencontre, Tiebilé Drame, épaulé par ses pairs a tout d’abord fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes civiles et militaires, surtout celles de ces derniers temps à Tamalat et Insinanane dans la région de Menaka.
”Aujourd’hui nous sommes là sans document distribué, sans diplomatie, pour parler des vrais problèmes du Mali. Vu la situation sécuritaire du pays, j’invite les différentes parties signataires de l’Accord à la grande retenue pour la survie du Mali, de retenue en parole, en action”, a-t-il déclaré.
Pour sa part, le porte-parole de la CMA présent à la cérémonie, a fait savoir que ces débats se sont déroulés autour de l’essentiel. Quant à la situation sécuritaire, il dira que personne ne viendra sécuriser ce pays a notre place. ”Quelle que soit la nature des forces sur le territoire malien, elles ne pourront pas sécuriser le pays comme on le souhaite”.
Le représentant du Cadre des partis politiques pour une transition réussite, Amadou Koita ajoutera que personne ne fera le Mali de demain à notre place.
Parlant des sanctions de la CEDEAO, le Parena s’est dis inquièt. ”Après deux mois de sanction, il y a encore des solutions à l’horizon. La situation économique continue de se dégrader et les Maliens continuent de souffrir”, regrette le parti.
Brehima DIALLO