Un attentat, condamné par le Conseil de sécurité et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, a été commis à la veille du second tour des élections législatives qui doit sceller le retour à l’ordre constitutionnel, 19 mois après le coup d’Etat du 22 mars 2012 qui avait précipité le Mali dans le chaos. « Tous les responsables de cet acte criminel doivent être jugés », a déclaré M. Ban, avant d’ajouter que les Maliens devaient soutenir le processus de paix en allant voter dimanche.
Un véhicule rempli d’explosifs a foncé sur la Banque malienne de solidarité (BMS) gardée par des soldats maliens et d’autres Africains de la force de l’ONU au Mali, la Minusma. Le véhicule « a percuté la porte principale de la banque, tuant, en plus du kamikaze, deux soldats sénégalais de la Minusma et blessant six autres personnes » dont cinq grièvement, a précisé le gouvernement malien dans un communiqué.