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Société : Des «bonnes »pas comme les autres sur le marché de l’emploi

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AH !  le progrès, la modernisation et  ses nombreuses conséquences tant sur les comportements sociaux que sur les phénomènes  de mode, ne finissent pas de faire couler l’encre. On observe désormais, une nouvelle tendance chez les aides ménagères de la ville des 3 caïmans

Le chef-d’œuvre théâtrale «  Bougouyeri »,  a séduit plus d’une  jeune rurale tel un conte de fée où le prince charmant apparaît pour troquer le torchon et la serviette de la pauvre orpheline contre une belle robe,  l’enlever  de la crasse dans laquelle elle vit, lui passer la bague au doigt  et l’amener vivre heureuse dans son château où ils eurent beaucoup d’enfants.  Une romance digne d’un conte de fée  mais qui ne s’accorde pas forcément avec la réalité du réveil. Malheureusement, elles sont nombreuses ces jeunes rurales qui viennent en exode  déterminées  à changer leurs mode de vie en dépit du tribut à payer. La  profession d’aide-ménagère  connaît de nos jours une certaine évolution, une mutation pas forcement honorable pour nos valeurs et nos mœurs. Sur le marché de l’emploi bamakois, on retrouve des déscolarisées, de jeune rurales, des expatriées ou des bamakoises  en  situation défavorisée, offrant leurs services pour assurer le ménage. Cette nouvelle vague apparue a entrainé une  pénurie  d’aide-ménagère dans certains quartiers de la capitale ou encore elle offre ses services au dessus de la bourse du citoyen lambda.  En effet, à Bamako, dans certains quartiers pseudos-résidentiels, les aides –ménagères ou « bonnes à tout faire  », sont désormais parvenues à imposer leurs lois à leurs employeurs. Au risque de les voir s’exiler dans les lieux d’orpaillages où  les payes sont réputées être  colossales. A côté de ce pan de la société, on retrouve celles qui  cherchent à se faire embaucher chez  un célibataire  ou chez un couple où la femme voyage beaucoup ceci juste dans le but d’usurper la place de la maîtresse de maison. De plus en plus certaines  n’acceptent de travailler qu’aux services soit d’un célibataire, divorcé  ou travailleur des Nations Unies et expatriés. Aussi il n’est pas rare de voir ces dernières  se montrer très aguicheuses, sexy et trop  avenante  déployant  toutes  sortes de  stratégies pour s’installer dans le lit de l’employeur en vue de troquer le tablier contre la bague.

Khadydiatou SANOGO

Source : Le Prétoire

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