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Situation sécuritaire au centre et la crise financière : Le PARENA s’ironise avec un autre bilan macabre!

Comme à ses habitudes, le président du Parena, non moins directeur de campagne du président candidat du parti URD, Tièbilé Dramé a fait une sortie hasardeuse jeudi, avec un autre bilan macabre. Ce bilan qu’il a brandit comme celui de 2018 fait état de : 1814 victimes au Mali dont 1026 tuées au centre du Mali, parmi lesquels 697 civils, 85 membres des forces armées et de sécurité et 4 soldats de la paix, 236 des groupes armés ou présumés armés et 70 enlèvements.

Sans pouvoir donner de sources fiables, en électron libre avec la casquette de président du parti PARENA, Tièbilé Dramé a entretenu la presse, sur ce qu’il appelle l’insécurité, et la mauvaise gestion. « Il nous paraît impératif que les forces vives se réunissent au chevet du Mali pour changer la gouvernance qui a montré ses limites et de créer les conditions de la stabilité politique, économique et sécuritaire » a-t-il laissé entendre. Il dira que le centre du Mali est le théâtre d’une grave crise sécuritaire, humanitaire et politique dont l’intensité est sous-estimée. Dans ses explications, il avancera qu’en 2018 une centaine de villages ont été abandonnés par leurs habitants, des greniers ont été pillés ou brûlés.

Faisant un bilan rétrospectif, le conférencier soutient que l’année 2017 avait déjà enregistré 716 personnes tuées sur tout le territoire. Tout en poursuivant qu’en 2018 notre pays a connu 1814 victimes liées à l’insécurité dont 1026 tués au centre. Parmi lesquels on peut compter 697 civils, 85 membres des forces armées et de sécurité ,4 soldats de la paix, 236 hommes armés ou présumés armés et 70 enlèvements au centre du pays.

Sur le plan financier, avec un véritable déni de la réalité, le conférencier indiquera que, les tenants du pouvoir répètent à loisir que le Mali est la 3ème économie de l’UEMOA avec un produit intérieur brut de 16 milliards de dollars US avec un taux de croissance annuel de 5%. Pour lui cette propagande vise à masquer une faillite financière sans précédent, imputable à la mauvaise gestion du pays.

Ironie du sort, au même moment une session de l’UEMOA à Bamako souligne au sein de l’espace UEMOA « des avancées fortes du Mali dans trois domaines ». Il s’agit de la gouvernance économique et la convergence, le marché commun et les politiques sectorielles. D’ailleurs que notre pays est le seul de l’Union à avoir enregistré une progression de plus de 10 points sur chacun de ces trois domaines. Mais aveuglé par la haine, le président du parti du bélier blanc dira que notre pays est à la queue des pays de l’UEMOA.

Même sur les nouvelles mesures du gouvernement visant à la réduction des dépenses publiques à hauteur de 14 milliards par an, il a trouvé à redire. « Si ces économies de 14 milliards se réalisaient, elles ne seraient qu’une goutte d’eau dans l’océan du gap, du trou béant de 500 à 600 milliards de manque à gagner pour le budget d’Etat » a-t-il déclaré sans pour autant justifier ce trou béant. Il s’est borné seulement à évoquer qu’en 2018, les principaux services pourvoyeurs de recettes n’ont pas été en mesure d’atteindre les objectifs assignés. Cela comme si ces services devraient ramasser de l’argent par terre pour renflouer les caisses publiques.

Ce n’est pas tout, en méconnaissance totale des principes de fonctionnement de certains secteurs (comme les mines) et services parapublics (tel le PMU-Mali), Tièbilé Dramé s’est hasardé à donner des informations caricaturales sans aucun fondement.

Comme c’est un chef de parti en perte de vitesse sur la scène politique, il n’est pas évident que ces structures accepteront de se rabaisser à son niveau. Donc laissons le bélier bêler, tabaski viendra !

.Par Fatoumata Coulibaly

Source: Le Sursaut

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