Le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a réuni hier mercredi 9 octobre 2019, à Koulouba, une session extraordinaire du conseil supérieur de la défense nationale, pour débattre de la situation sécuritaire dans les régions du centre du Mali. Selon un communiqué publié à l’issue de la réunion, qui a regroupé le chef de l’Etat, le chef du gouvernement, plusieurs ministres et différents responsables sécuritaires du pays, la session a examiné un seul point: la situation sécuritaire dans les régions du centre du Mali après les attaques de Boulkessi et Mondoro. Les décisions prises lors de cette réunion restent secrètes.
Le 30 septembre et le 1er octobre 2019, des terroristes ont lancé une attaque coordonnée contre les camps de Boulkessi et Mondoro, dans le centre du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso. Selon les autorités maliennes, dans les rangs des FAMa, le bilan provisoire fait état de 25 morts, 4 blessés évacués par aéronefs FAMa sur Sévaré, une soixantaine de portés disparus et de lourdes pertes en matériels. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dirigé par Iyad Ag Ghali, qui a revendiqué la double attaque, fait état de plus de 80 militaires maliens tués. Le mercredi 2 octobre, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta, a déclaré un deuil national de trois jours, à compter du jeudi 3 octobre 2019 à zéro heure, sur toute l’étendue du territoire national en hommage aux victimes des attaques du Camp de Boulkessi et du Poste militaire de Mondoro ainsi qu’aux victimes des incendies survenus à Bamako. « Les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics pendant toute la durée du deuil.»
M.K.D
Le Républicain