Hospitalisé depuis le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie-saoudite, à cause d’un accident vasculaire cérébral, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a quitté l’Arabie-saoudite pour sa convalescence au Maroc le mercredi soir, selon une agence officielle saoudienne (SPA).
Pour ce changement d’hôpital qu’ils viennent de faire ce mercredi 28 novembre 2018, le président gabonais et son équipe ont été vaillamment salués et remerciés par des responsables du ministère saoudien en charge des Affaires étrangères. Pour sa part, Mme Ondimba Sylvia Bongo Ondimba a même précisé que ce transfert de son époux de Riyad en Arabie-saoudite, vers Rabat au Maroc, a été rendu possible grâce à l’amélioration considérable de l’état de la santé du président légitime du peuple Gabonais.
À noter que ce transfert intervient suite aux décisions que la Première dame gabonaise avait déjà prise dans le cadre de l’évacuation de son mari vers Londres, où elle dispose d’ailleurs d’une résidence dans le quartier huppé de Mayfair. Laquelle résidence se trouve seulement à deux pas d’Hyde Park et du palais de Kensington. Pour rendre cela possible, elle avait même terminé de choisir, avec l’entente directe de certains parmi les responsables de la Présidence, comme la directrice du Cabinet présidentiel, Brice Laccruche Alihanga, une clinique de taille bien spécialisée pour la meilleure convalescence de son époux Ali Bongo.
Mais compte tenu de l’appel venu du roi marocain Mohammed VI en date du 22 novembre courant, Sylvia Ondimba et son équipe se sont vues dans l’obligation d’abandonner le transfert d’Ali Bongo vers Londres, en optant pour le Maroc. Pour des raisons de sécurité et de confidentialité, le roi Mohammed VI, qui est un ami d’enfance d’Ali Bongo, a déjà aménagé un établissement hospitalier militaire pour l’accueil et la réunion des conditions nécessitant le retour progressif de l’état de la santé de son ami, Ali Bongo.
Selon les informations de source présidentielle, cette période dite de convalescence pourrait durer quelques semaines, sinon quelques jours.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays