Des expulsions régulières, des déclarations racistes, le travail précaire, l’esclavage, viols et d’autres formes de tortures résument, entre autres, la vie des migrants africains principalement ceux des Maliens en Algérie.

En effet, depuis un certain temps, l’Algérie a renforcé sa politique à l’égard des migrants subsahariens. Ce qui a rendu la vie invivable à des milliers de migrants dans ce pays, entrainant par la même occasion une véritable « chasse à l’homme ».

Selon plusieurs migrants en Algérie, « la vie est très difficile ici. Les arabes n’aiment pas la couleur noire. Le matin, on se cache pour aller au travail et le soir, nous reviendrons discrètement dans un immeuble où les fenêtres et les portes n’ont pas encore été posées…Ici, tous se fait discrètement pour éviter de trainer longtemps dans les rues ».

Aussi, rappelleront-ils, depuis l’apparition de la maladie à Coronavirus, les forces de sécurité Algérienne ont fait la chasse aux migrants, allant jusqu’à les rassembler sur les sentiers de constructions et dans les rues, en vue de les expulser.

« Certains ont été transférés vers un centre puis vers le désert sans même avoir la possibilité de prendre avec eux leurs papiers. Nous vivons dans la cachette, on ne peut même pas sortir pour acheter de la nourriture dans les restaurants. C’est vraiment du calvaire »

L’Ambassade de la mali en Algérie nous dit qu’elle n’est pas là pour gérer les affaires des migrants mais, qu’elle est plutôt en Algérie pour résoudre les problèmes des étudiants maliens.

« En réalité, dénoncent-ils, il faut prier Dieu pour ne pas avoir un problème ici. Sinon, la diplomatie malienne s’en fout de ses migrants, même ceux qui ont des papiers ».

« Avant les élections présidentielles, (…)

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Abdoul Karim Sanogo

NOUVEL HORIZON