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Signes d’une savante fraude déjouée par l’opposition: Le flagrant délit acté par l’OIF!

Il ne restait plus que ça, l’option ingénieusement concoctée par les principaux acteurs dans l’organisation des élections. Sans jamais le soupçonner, le vol organisé était en marche et les maliens ne se doutaient de rien, convaincus qu’ils brandiront le carton de la sanction la plus extrême et de façon hautement démocratique. Cette intense volonté du peuple à en découdre avec le roi fainéant et certains de ses prédateurs nationaux mafieux. Mais la course des voleurs est freinée, nettement freinée par l’organisation internationale de la Francophonie.

Il ne faut plus rien attendre de régulier de la part de l’équipe en place. Ce réseau composé de Soumeylou Boubèye Maïga, de Mohamed Ag Erlaf et du récidiviste champion en fraude, le général Chaka Sangaré ont perdu la confiance. Que voulez-vous qu’ils vous répondent ? Dire qu’ils se sont organisés en bande pour frauder ? Non les voleurs n’avouent jamais, même la main dans le sac. Ils sont tous à bord de ce bateau ivre inexorablement perdu dans les méandres du désespoir et de la révolte.

Dans son émission « carte sur Table » du Mardi dernier, le chroniqueur cauchemardesque du pouvoir, Ras Bath, a encore frappé terriblement. La maternité artificielle créée ce trio inféodé à IBK est nettement plus exponentielle que toutes les autres réunies au monde. La contestation n’est pas inventée, elle n’est pas démentie, elle est même établie avec tous ces noms qui figurent deux trois, quatre et même plusieurs fois sur un fichier dont le camp d’IBK nie l’existence.

Pour ceux qui connaissent les grands fraudeurs, c’est la panique dans leurs rangs. Dans les locaux de la primature et à la DGE, la tension avait fortement monté. Comment ont-ils pu se faire surprendre par ce diable de Tiébilé Dramé ? Ce petit monsieur qui les empêche de somnoler et qui les expose, à chaque fois qu’il révèle, à l’esplanade de la honte et de l’indignité.

Si en 2013 le concours de la junte est passée, avec même une reconnaissance facile et inédite du vaincu Soumaïla  Cissé. Mais pendant ce temps, les leçons ont été tirées et ces soutiens de Kati sont les premiers à œuvrer pour le départ de l’homme qui les a trahis et de la plus horrible des manières.

Avec des preuves irréfutables de vol, Ladji Bourama continue de se targuer d’une victoire qui n’est gonflée que par des votants fictifs. Partout au Mali, nous avons les preuves tangibles que c’est ce qui est passé. Si en 2013 des militaires ont été nommés pour conduire le processus échafaudé par Moussa Sinko Coulibaly. Comme cette année, des groupes religieux ont été infiltrés et instrumentalisés. Des moyens importants ont été mis en œuvre pour discréditer et diaboliser un des candidats qui pourrait être le chaos s’il était élu. Des études ont montré que plus de 1.400.000 électeurs ne figurent pas sur le fichier Ravec 2013.

Doit-on déduire qu’ils ont mis en marche la même recette ? Les bureaux fictifs et centres fictifs sont le soubassement de ce laboratoire frauduleux. En 2013, des bureaux ont voté à plus de 100%, avec plus de votants que d’inscrits. C’est d’autant plus grave que la cour constitutionnelle avait décidé ceci : «Considérant que les documents électoraux relatifs aux suffrages de certains bureaux de vote n’ont été transmis à la cour constitutionnelle ni par le ministère de l’Administration Territoriale, de la décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, ni par la commission électorale nationale indépendante »

Aujourd’hui, l’apaisement de l’élection dépendra de l’option que le gouvernement mettra en place. Un pays dans lequel, tous les ministres ont pris cause et effet pour le président sortant, abandonnant l’administration pour mobiliser les compatriotes.

Lorsque le chef du gouvernement déclare publiquement qu’il fera tout pour que le président élu, il oublie la vaillance et la résilience du peuple qui l’a maintes fois prouvé, aussi il trouvera en face des candidats qui auront prévenu et exigé la transparence. Un tripatouillage des élections équivaut, dans la charte de la Cédéao, à une forme de coup d’Etat. De ce fait, trois hommes avertis en valent plusieurs.

BAC

Figaro mali

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