L’hôtel de l’Amitié de Bamako a servi de cadre le vendredi 26 janvier 2018, à la signature de convention d’établissement entre le gouvernement de la République du Mali et l’entreprise Golden United Group (GUP) du Soudan. Ladite signature a été faite par le ministre du développement industriel du Mali, Mohamed Ali Ag Ibrahim et le représentant du GUP, Mohamed Hassan Mohamed. Cette convention détermine les conditions générales, économiques, financières, fiscales et sociales dans lesquelles Golden United Group procédera à travers la Société LANA-SA à l’installation effective au Mali d’une ou de plusieurs unités de traitement des déchets de l’orpaillage traditionnel. La réalisation du projet durant cette année nécessitera un investissement de l’ordre de 10 millions de dollars soit 5 500 000 000 FCFA et permettra la création de près de 250 emplois directs et plus de 1 000 emplois indirects.
Dans le cadre de ses activités industrielles et commerciales, l’entreprise Golden United Group a manifesté son intérêt auprès du Gouvernement malien, pour investir au Mali à travers l’installation d’une unité de traitement des déchets de l’orpaillage traditionnel dans le cercle de Keniéba (Kayes). Dans son intervention, le représentant du GUP, Mohamed Hassan Mohamed a fait savoir que l’entreprise Golden United Group est une société de droit soudanais, qui effectue la recherche et l’exploitation des substances minérales comme l’or et la chromite.
Selon lui, elle possède des filiales spécialisées dans le traitement des déchets d’orpaillage à travers le Soudan. A l’en croire, l’entreprise a une longue et solide expérience dans le domaine du traitement des déchets en préservant le milieu environnemental. « Dans l’objectif d’étendre ses activités en Afrique, elle a manifesté son intention d’installer au Mali une unité de traitement des déchets de l’orpaillage traditionnel. L’entreprise Golden United Group procédera à travers la société LANA-SA une société de droit malien dont le siège social serait à Bamako, à l’installation effective de l’unité », a-t-il dit.
A ses dires, le démarrage du projet est prévu en 2018. « Les retombées économiques et sociales attendues de l’unité industrielle sont l’augmentation des revenus des orpailleurs et des communautés villageoises, la valorisation de déchets de l’orpaillage traditionnel, la protection de l’environnement et du milieu, la création d’emplois et des revenus, l’augmentation de la production aurifère du Mali, la contribution à la croissance économique du Mali. La réalisation du projet nécessitera un investissement de l’ordre de dix millions de dollars, soit 5 500 000 000 FCFA et permettra la création de près de 250 emplois directs et plus de 1 000 emplois indirects», a-t-il conclu. Pour sa part, le ministre du développement industriel du Mali, Mohamed Ali Ag Ibrahim s’est réjoui d’effectuer cette signature de convention.
Selon lui, il s’agit d’une usine ultramoderne utilisant une technologie de pointe respectueuse de l’environnement. « Son opérationnalisation permettra de renforcer notre infrastructure industrielle, de promouvoir l’emploi, de contribuer à la réduction de la pauvreté, de valoriser nos matières premières locales », a-t-il dit. Enfin, il a félicité le GUP d’avoir investir au Mali en dépit du contexte post crise. Le moment pathétique de cette cérémonie fut la signature de convention par le ministre du développement industriel du Mali, Mohamed Ali Ag Ibrahim, et le représentant du GUP, Mohamed Hassan Mohamed.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain