Un accord de paix entre le conseil militaire de transition au pouvoir au pays et les différents groupes tchadiens a été signé lundi à Doha, en présence de forces régionales et internationales.
La cérémonie de signature avait été organisée dans la capitale qatarie en présence d’une délégation du gouvernement de transition (conseil militaire de transition) et des groupes de l’opposition en plus de représentants de l’union africaine et des organisations régionales et internationales.
Cet accord est un prélude à la tenue d’un dialogue national inclusif et souverain au Tchad à N’Djamena destiné à parvenir à une réconciliation nationale inclusive.
Dans un discours prononcé lors de cette cérémonie le ministre qatari des affaires étrangères Mohamed Ibn Abderrahmane Al Thani a dit que son pays aspire à contribuer à un accord de paix au Tchad, à la prospérité et la stabilité de ce pays.
« Le parrainage par le Qatar de cet accord, a encore dit Al Thani, découle de son rôle régional et international actif pour la recherche de terrain propice à la médiation et la prévention de d’exacerbations des conflits. »
Il a réaffirmé que son pays ne ménagera aucun effort pour préserver la paix au Tchad, avant d’inviter les pays qui vivent des conflits à s’ouvrir sur les initiatives destinées à ancrer les fondements de la paix.
Pour sa part le commissaire de l’union africaine Moussa Faki Mohamed a félicité, lors de la cérémonie, « Doha, la ville de la paix pour son rôle dans la conclusion de l’accord de paix inter tchadien, un pays dont la jeunesse aspire à la paix et à un avenir meilleur ».
Après la signature de l’accord le conseil militaire tchadien de transition et les mouvements d’opposition tchadiens ont annoncé un cessez-le-feu total dans le pays.
Les deux parties ont également convenu d’éviter tout acte hostile ou de représailles sur une base ethnique ou politique ».
Elles ont également lancé un programme spécial pour le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration dans les forces armées du pays.
Les parties tchadiennes ont enfin convenu d’appliquer la loi d’amnistie à propos de toutes les condamnations judiciaires et la restitution des biens aux membres des mouvements».
Pour leur part «tous les mouvements armés s’engagent à abandonner définitivement la lutte armée à l’intérieur et à l’extérieur du pays»