Pour s’être aligné sur la liste du Parti démocratique gabonais du deuxième arrondissement de la commune de Libreville aux dernières élections locales, l’entrepreneur naturalisé gabonais Seydou Kane continue de faire des incompris et s’attire la médisance de bon nombre de citoyens qui éprouvaient respect et considération pour l’homme. En effet, qui est-il ?Neveu de l’actuel président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, Habib Sylla, le responsable de la Société de travaux et d’équipement de construction (SOTEC) fait parti des rares expatriés d’origine à réussir son intégration au sein de sa patrie d’adoption. Connu sur le pseudonyme SK comme pour faire référence à l’ancien directeur du fonds monétaire international Dominique Strauss Khan (DSK), le ressortissant du Nioro au Mali est présenté comme le nouveau monsieur du bâtiment et travaux publics.
Autodidacte, celui à qui l’on attribue le titre d’appartenir à l’oligarchie des chefs d’entreprises gabonaises, eu égard à la position et au poids qu’il occupe actuellement au Gabon, a été découvert très tardivement dans le domaine du BTP. Seydou a su se faire sa place dans le cercle très restreint des barons du secteur constitué des personnalités tels que Jean-Claude Baloche de SOCOBA-EDTPL ou Jacques Alquier d’ENTRACO.
Présenté comme un maniaque des affaires, le fraichement chevalier de l’ordre du mérite gabonais a conquis en moins de quatre ans la confiance et l’estime des dirigeants du pays en tête desquels le président Ali Bongo Ondimba. Une réputation qu’il devrait à un professionnalisme démontré à travers la réalisation du gymnase et de l’internat du prytanée militaire de Libreville.
Seydou KANE n’a jamais oublié d’où il vient. Originaire de Nioro dans le sahel dont il garde patriotiquement la nationalité, il a fait parler dernièrement sa fibre nationaliste en octroyant une enveloppe de soixante millions de francs CFA (60 millions de F CFA) à l’armée malienne pour reconquérir le Nord occupé par les terroristes islamistes.
Convaincu que la solidarité n’a pas de limite à ses yeux, l’enfant peul sait encore reconnaitre à son Créateur la place qui lui revient. Ainsi, dans son élan de charité, il ne ménage aucun effort pour permettre chaque année, à une vingtaine de musulmans d’effectuer le pèlerinage de La Mecque. Ou encore d’offrir pendant le mois de carême, environ 200 tonnes de vivres (riz, sucre…) dans tout son village, action qu’il mène depuis plus d’une dizaine d’années. En tant qu’apôtre dévoué à la cause sociale, et chantre de la reussite il accompagne à chaque rentrée scolaire des familles modestes et démunies dans la prise en charge des fournitures et de la scolarité.