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Session du Conseil économique, social et culturel : UN AGENDA TRES CHARGE

Le Conseil va donner son avis sur plusieurs projets de lois et examiner une multitude de communications relatives à des programmes et plans à caractère économique, social ou culturel

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Le président du Conseil économique, social et culturel (CESC), le Dr Boulkassoum Haïdara, a présidé hier l’ouverture solennelle de la 2è session ordinaire de la 5è mandature (2015-2020) de cette institution. La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs personnalités dont le Premier ministre Modibo Keïta et les présidents de plusieurs autres institutions au siège du Conseil à Koulouba : le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé, ses homologues de la Cour constitutionnelle, de la Cour suprême et de la Haute cour de justice, respectivement Manassa Danioko, Nouhoum Tapily et Abdramane Niang.
La session va durer 15 jours et planchera sur le recueil 2015 des attentes, problèmes et besoins de nos compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur. Les conseillers donneront leur avis sur des projets de loi et communications écrites initiés par le gouvernement : le projet de loi sur le foncier agricole, le projet de loi des finances pour l’exercice 2016, sur lequel il a donné son avis avant son adoption par les députés ; le projet de loi relatif aux transactions, échanges et services électroniques ; le projet de loi portant loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Les communications écrites concernent l’examen du plan stratégique 2015-2024 pour la promotion socio-économique des personnes en situation de handicap au Mali ; le plan d’assainissement et de relance économique du secteur de la microfinance ; la politique nationale de développement de l’économie numérique baptisée « Mali numérique 2020 » ; le plan d’action 2015-2017 de la politique nationale de l’emploi ; le rapport d’évaluation du plan opérationnel 2010-2012 de la politique de développement industriel et du plan d’actions 2015-2017 de mise en œuvre ; la politique nationale de la qualité (PNQ) et son plan d’action 2015 -2017 ; le document du programme national de développement des plates-formes multifonctionnelles pour la lutte contre la pauvreté (PTFM) ; la politique nationale de promotion de la famille (PNPF) et son plan d’action 2016-2020 ; le plan d’action pour la mise en œuvre des conclusions et recommandations du forum national sur l’orpaillage ; l’état d’exécution du plan d’action 2009-2013 et le plan d’action 2014-2018 de la politique nationale de développement du secteur de l’artisanat.

Dans son allocution d’ouverture, Boulkassoum Haïdara a salué cette démarche du gouvernement de consulter l’institution avant l’adoption des projets de lois. Disposition qui est du reste prévue par l’article 108 de la Constitution. « Le Conseil économique, social et culturel est obligatoirement consulté sur tout projet de loi de finances, tout projet de plan ou de programme économique social et culturel ainsi que sur toutes dispositions législatives à caractère fiscal, économique, social et culturel », stipule en effet la loi fondamentale.
Le président du Conseil économique, social et culturel s’est réjoui de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation qui constitue un facteur déterminant dans l’avènement d’une paix durable dans notre pays, indispensable à tout processus de développement économique, social et culturel. Il a évoqué les différentes activités menées par l’institution, pendant l’année écoulée comme la relecture en cours des textes constitutifs de l’institution ou la signature de protocoles d’accord de coopération avec la Chambre civique de la Fédération de Russie, les Conseils économiques, sociaux, et environnementaux du Maroc et de France.
Boulkassoum Haïdara a invité l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire des victimes « des attaques récurrentes des ennemis de la paix, des braqueurs, des prétendus djihadistes » et du drame de Mina survenu en Arabie Saoudite lors du Hadj 2015.
C. M. TRAORÉ

Source : Essor

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