Seront inscrites à l’ordre du jour, les situations sociopolitiques au Mali, en Guinée et au Burkina Faso; ces trois pays de la sous-région ouest-africaine, qui ont connu, l’un après l’autre, des changements anticonstitutionnels de régime, ouvrant la voie à des transitions politiques. Et depuis plus de quatre mois, le Mali est sous le coup de sanctions économiques et financières.
Pourtant au Mali, des visites et rencontres d’éminentes personnalités de la sous-région se font de façon très fréquente. Bamako aussi est en pourparlers pour convaincre la commission de la CEDEAO de lever les sanctions. Et pour atteindre cet objectif, Bamako a sollicité les services du président Togolais Faure Gnassimbé. Le président Togolais en médiateur aura la délicate mission d’aider le Mali à convaincre les acteurs régionaux, et plus largement, l’ensemble de la communauté internationale pour un compromis qui « sortira le Mali de sa situation actuelle et renforcer la stabilité de la région. Et depuis l’entrée en scène du président togolais désigné comme médiateur par Bamako, les lignes semblent avoir bougé.
Les autorités de la transition malienne veulent rester au pouvoir pour encore 2 ans et demi. Dans le souci de décrisper la situation malienne, des observateurs évoquent une possibilité de compromis entre les autorités maliennes et celles de la CEDEAO sur une prolongation de la transition.
Pourtant, la rencontre était prévue pour fin mai. À cause de quelques imprévus et négociations qui tardent, la rencontre a été reportée au 04 juin. Les deux parties (Bamako et la CEDEAO) se seraient entendues sur une prolongation de la transition de 16 à 18 mois, assortie, dit-on, de la mise en place d’un gouvernement dit « de mission » dont l’objectif principal est d’organiser des élections libres et transparentes.