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Sénégal : devant le clergé, Macky Sall vante sa stratégie de lutte contre le terrorisme

Macky Sall appelle à une tolérance entre les religions et les différentes couches de la société. Présidant le colloque international sur les 50 ans après Vatican II ce mercredi 27 janvier et dont le thème était « L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop, le dialogue des religions et les défis du temps », le chef de l’Etat sénégalais a prêché la tolérance, a-t-on appris du Sud Quotidien.

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Macky Sall prône la tolérance inter-religieuse

Macky Sall veut se poser en véritable avant-gardiste dans la lutte contre le terrorisme international. Appelé à se prononcer sur le thème « L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop, le dialogue des religions et les défis du temps » à l’ouverture du colloque international sur les 50 ans après Vatican II, le Président sénégalais a été on ne peut plus clair : « Plus que la tolérance qui définit la faculté de s’accommoder de l’autre, nous devons cultiver le respect qui induit l’acceptation du prochain dans son héritage culturel et ses croyances religieuses. »

Selon l’illustre invité de cette cérémonie, le respect et l’acceptation d’autrui doivent être les conditions sine qua non d’une cohabitation pacifique entre les religions. Devant une assistance médusée et composée de plusieurs membres du gouvernement et autres autorités du Clergé, il a exhorté les uns et les autres à dépasser les clivages qui sont un frein à une vie sociale harmonieuse. « Nous devons tous, pouvoirs politiques, religieux et laïcs, unir nos forces et nos intelligences contre le terrorisme, l’intolérance et toutes les formes de violence physique, intellectuelle ou morale », se convainc-t-il, conformément à la vision d’Alioune Diop et ses compagnons.

Macky Sall a bouclé son allocution en appelant au bon sens de son auditoire : « Certains, imbus d’une légitimité que personne ne leur a conférée et dont personne ne sait d’où ils la tirent, se croient toujours investis d’une mission divine de penser pour les autres et de les diriger, y compris par la violence. Ceux qui tuent au nom de Dieu ont, en réalité, perdu ce qui fait l’essence même du message divin, c’est-à-dire la foi et la raison. »

Source: Afrique sur 7

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