Dans le cadre de la première édition de la semaine nationale de la réconciliation, initié par le ministère de la réconciliation, la Coordination des Kel Ansar et Alliés (CKA&A) ont animé une conférence débat sur le thème : « la paix et la réconciliation ; facteurs de stabilité et de développement », pour non seulement soutenir la semaine de la réconciliation nationale mais aussi, apporter sa modeste contribution à ce devoir citoyen.
«Niveau de la Coordination, la seule contribution que nous puissions faire en termes de paix, est de ramener les acteurs sous le même toit pour qu’ils parlent tous de paix et s’échangent des idées de reconstruction afin que les populations puissent vaquer paisiblement à leurs occupations », estime le président de la CKA&A.
Cette conférence débat initié dans le cadre de la semaine nationale de la réconciliation vient renforcer la dynamique déjà lancée en faveur de la paix. Selon le président, leur devoir est de mettre en contribution leurs ressources pour parvenir à une paix définitive d’où le choix du thème par les plus hautes autorités, « Faisons de notre diversité, un atout pour la cohésion sociale au Mali »
À travers cette conférence d’échanges qui s’impose pour la CKA&A, est un exercice citoyen modèle, pour parler spécifiquement de « La Paix et la Réconciliation : facteur de Stabilité et de Développement ». Il s’agit pour la CKA&A, représentants d’organisations gouvernementales, ONG, membres de la société civile, représentants des autorités coutumières et religieuses, personnes ressources, acteurs politiques, jeunes femmes et vieux présents de partager leurs expériences en vue de « Contribuer individuellement et collectivement à l’amélioration du vivre ensemble, de la cohésion sociale et du développement des communautés ».
Pour lui, la coordination ne peut rester en marge d’une telle initiative qui cadre parfaitement avec leur vision et qui se résume, dans leur devise qui est « Ensemble pour la paix, la bonne gouvernance, le développement local et la cohésion sociale entre toutes les communautés ». Selon le conférencier ; Boubacar Bah, chercheur au centre d’analyse sur la gouvernance, la sécurité et la paix : « La contribution pour la paix, elle est vaste. Elle peut partir de la sensibilisation auprès des communautés, des plaidoyers pour la paix, des rencontres communautaires et surtout le grand défi, c’est de travailler étroitement avec les communautés ; avec l’Etat, pour échanger et convaincre les communautés que la paix n’a pas de prix. »
Ainsi, en raison de toutes ces évidences, la Coordination des Kel Ansar et Alliés (CKA&A) ont décidé de réunir toutes les sensibilités pour qu’ensemble, qu’ils s’interrogent sur les raisons qui ébranlent leur cohésion et qu’ils réfléchissent pour trouver des solutions idoines et durables.
Kossa Maïga
Source: Canard déchainé