Le thème de cette 1ère édition du FISST qui était “La prévention des risques professionnels au cœur des exigences stratégiques des entreprises en Afrique’’ illustre parfaitement le service de la prévention et des risques professionnels de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS).
Le chef de service de prévention des risques professionnels à l’INPS, Dr Abdoulaye Mamadou Maïga, a parlé des activités menées par sa structure lors de ce forum ainsi que des statistiques sur les accidents de travail et les maladies professionnelles déclarées au niveau de l’INPS « Le service de la prévention et des risques professionnels est situé à 300 mètres de la Direction générale, côté ouest à deux rues de la BCEAO. Nous œuvrons pour la réduction des risques de travail et des maladies professionnelles au Mali, pour cela, nous avons des stratégies. Premièrement, nous faisons la formation d’hygiène et de sécurité, une formation au profit des employeurs et des travailleurs. Nous faisons l’audit sécuritaire au niveau des entreprises de contrôle pour voir si ces entreprises prennent des dispositions réglementaires notamment, celles qui sont prévues dans le code du travail et le code de prévention sociale. Nous faisons de la sensibilisation au niveau des entreprises à travers des affiches, des spots, des films court-métrage et nous faisons la compilation de toutes les statistiques des accidents du travail et des maladies professionnelles survenus au Mali. Cela nous permet d’avoir des cibles pour nos actions en matière de prévention des risques professionnels. Concernant les statistiques, chaque année, les accidents de travail et les maladies professionnelles déclarées au niveau de l’INPS s’élèvent à 550 et 560 accidents de travail et, chaque année, l’INPS dépense 550 millions et 650 millions de Fcfa pour réparer les accidents de travail en République du Mali. Dans ce forum, nous étions au premier plan pour exposer ce que le Mali fait en termes de lutte contre les accidents à travers l’INPS et à travers notre service de prévention des maladies professionnelles ».
B.D
Le Challenger