La ministre française de l’Ecologie est en Zambie où elle a été reçue hier, jeudi 6 août, par le chef de l’Etat. Avant-hier, elle était en Namibie et demain, elle sera au Botswana. C’est à la demande de François Hollande que Ségolène Royal effectue cette tournée africaine qui s’achèvera par le Ghana. L’objectif est de conclure de nouvelles alliances en vue de la grande conférence internationale sur le climat, en décembre prochain à Paris.
Mais que vont peser ces pays africains face aux deux géants chinois et américain lors de la grande bataille de Paris ? En ligne de Lusaka, la ministre française Ségolène Royal répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
« [Les pays que je visite] peuvent jouer au moins deux rôles : le premier est que chaque pays, quelle que soit sa taille, compte pour le même poids lorsque l’accord pour le climat sera adopté, la seconde chose c’est que ce sont des pays d’Afrique qui sont effectivement très faiblement émetteurs mais qui sont victimes du dérèglement climatique (…) : sécheresse, hausse du niveau de la mer, disparition des Etats insulaires, disparition de la biodiversité, augmentation des températures dans des pays déjà chauds, désertification … »
Source : RFI