Par le biais d’un arrêté, la marie urbaine de Kati a interdit, le mardi 30 mai 2022, le stationnement des gros porteurs et tout autre véhicule sur le tronçon de la route nationale N°3 RN3. L’objectif principal de cette décision est de renforcer la sécurité au niveau du camp militaire de Kati. Elle apparaît également comme un moyen d’améliorer la circulation routière sur l’axe menant de Kati à Bamako. Une initiative salutaire dont le strict respect mérite d’être imposé.
D’après les informations de Badra Alou Sangaré, second adjoint au Maire de Kati, que nous avons contacté par téléphone, cette décision a été prise pour affermir les mesures sécuritaires au niveau du camp militaire de Kati. Comme indiqué dans l’arrêté, le stationnement des gros porteurs ou de tout autre type de véhicule est désormais « formellement interdit sur le tronçon de la route nationale N°3 RN3 à partir du Centre émetteur de Kati Koko plateau jusqu’à la limite du camp militaire allant vers Bamako ».
En effet, il faut noter que cette route était le lieu de stationnement de plusieurs véhicules. Ce qui, d’après l’adjoint au maire, pourrait mettre en cause la totale sécurité du camp. Dans ce même cadre, les heures de traversée de la ville de Kati par les gros porteurs ont été fixées. Ainsi, la présence de ces engins ne sont permis que de 10 heures à 13 heures, en journée et de 22 heures à 6 heures, tous les jours. Chose qui contribuera largement à l’amélioration de la qualité de la circulation routière sur ledit axe. Cela, puisque les camions sont et constituent toujours un danger public dans la circulation.
En revanche, les camions transportant les denrées périssables, le carburant et le bétail ne sont pas soumis à l’observation des dispositions précédemment annoncées. La stricte application de ces dispositions est assurée par le Commandant de la 3ème Région militaire, les Commissaires de Police du 1er et du 2ème arrondissements de la Commune de Kati, et le Commandant de la Brigade Territoriale de la Gendarmerie de Kati.
Fatoumata Boba Doumbia
Source: Les Échos- Mali