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SECURITE : Blaise se justifie mais ne convainc pas !

Lors de son interview dans l’émission « Internationales » de TV5 récemment, le chef d’Etat Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a évoqué la question sécuritaire au Sahel. Il avait dit que l’ancien président Blaise Compaoré était en collusion avec les mouvements djihadistes. Blaise dément cette grave accusation par un communiqué, mais il ne convainc pas.

Blaise Compaoré ancien president burkinabe

Dans une interview accordée à tv5 dans l’émission Internationales du dimanche 5 Novembre 2017, le chef d’état Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a ouvertement fait la liaison entre l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré et les entreprises du mal basé au nord du Mali. « L’ancien président (Blaise Compaoré) était en collusion avec les forces djihadistes au Mali » a dit Le président Kaboré. Une accusation suffisamment grave pour inciter l’accusé à sortir de son silence pour répondre depuis son exil ivoirien. Dans un communiqué suffisamment relayé par la presse, l’ex président Blaise Compaoré réfute les accusations qui lui donne des fréquentations avec les terroristes basés au nord du Mali.
« …je ne peux accepter de lire ces derniers temps, sous certaines signatures irresponsable et déployées, que j’aurais pu avoir des liens coupables avec les terroristes d’Al Qaida au Maghreb Islamique… » Mieux : « ceci est odieux, scandaleux, abject ». Enfin : « je quitte mon devoir de réserve pour condamner fermement des allégations formulées avec légèreté qui ne sont que la marque d’une très d’une très grave irresponsabilité » a répondu Blaise Compaoré dans un communiqué diffusé par la presse.
A lire le communiqué attentivement, pour ceux qui connaissent Blaise Compaoré, on ne peut s’empêcher d’observer des remarques sur la forme comme sur le fond du texte. On peut affirmer qu’il a demandé une autorisation des autorités Ivoiriennes avant de le faire. Cela est une règle quand on se trouve dans une situation où il est, c’est-à-dire en exile. Ensuite, le ton suffisamment grave utilisé par endroit avec des mots ‘’choisis’’ ne serait pas du Blaise.
Connaissant l’homme, il n’utilise pas un ton pareil (même si le contexte n’est pas le même). On peut facilement déduire que ce texte ne ressemble pas l’homme. C’est-à-dire lui-même ne la pas rédigé formellement. Il a tout de même signé, puisque sa signature y figure. Donc, il assume entièrement le contenu.
L’on se souvient lors de l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara, de Norbert Zongo et autres, il est resté toujours dans la ‘’réserve’’. Il s’est toujours ‘’contenu’’ dans ses déclarations. C’est cela fondamentalement l’homme. Cette fois ci, ce n’est pas pareil. Tout porte à croire, que le texte serait rédigé ‘’ailleurs’’ avec son accord pour se justifier… Qu’à cela ne tienne, il ne convainc pas. Ce n’était qu’un secret de polichinelle ‘’ cette liaison de Blaise Compaoré avec les djihadistes au nord du Mali. Il était le négociateur ‘’préféré’’ des Européens pour de la libération des otages. Pourquoi ? Parce qu’il les connaissait et avait des liens avec eux. Mieux, les rebelles maliens du Mnla et autres étaient logés à ses ‘’soins’’ à Ouagadougou. Il se chargerait de leurs déplacements avec des billets d’avions. Mêmes les blessés lors des combats sur le territoire malien auraient été ‘’ aérohélicopté’’ pour être soigné dans les hôpitaux Burkinabés. Toutes ces traces existent. Djibril Bassolé, son homme de main en sait suffisamment.
C’est pourquoi, le problème malien est complexe et difficile avec des voisins ‘’complices’’ avec les entreprise du mal. Le Burkina de Blaise Compaoré n’est pas le seul, le grand Algérie et la Mauritanie sont également cités dans cette ‘’trahison’’ du Mali.
Levy Dougnon

Les echos

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