Le bras-de-fer continue entre les syndicalistes de la société de gardiennage « Securicom » et leur employeur. Après les meetings et sit-in, les agents de la société avaient projeté de marcher pour dénoncer ce que Abdourhamane Tamboura, le secrétaire général de leur syndicat, considère être des abus dont ils sont victimes. Comme l’exige la règlementation, une lettre a été envoyée aux autorités compétentes pour définir l’itinéraire et les objectifs de la marche. Ces autorités ont demandé aux syndicalistes de Securicom de surseoir à la marche qui devait démarrer hier, mardi, du siège de leur syndicat, a expliqué Abdourhamane Tamboura.
Hier donc, les agents sont venus au rendez-vous « pour avoir la confirmation que la marche avait été reportée à une date ultérieure. Car les autorités nous ont fait savoir que l’heure n’est pas propice pour la marche au lendemain de la démission du gouvernement Ly. Demande que nous avons acceptée compte tenu de la situation actuelle du pays », le syndicaliste.
Pendant que « nous nous apprêtions à canaliser nos gens », des éléments de la gendarmerie et de la police ont procédé à des arrestations, poursuit-il. La dizaine de personnes interpellées dont deux policiers affiliés à la CSTM ont été amenées au commissariat du 1 er Arrondissement.
A. D.
SOURCE: L’Essor