L’Hôtel Salam a servi de cadre à l’ouverture de la session politique de la Revue sectorielle de l’éducation et de la formation professionnelle. C’était sous la haute présidence du Pr. Teme, Ministre en charge de l’Education Nationale en présence de ses collègues Mme Assetou Founé Samaké Migan de l’Enseignement Supérieur et Maouloud Ben Kattra de la Formation Professionnelle.
Le jeudi 17 mai 2018 s’est tenue la revue sectorielle 2018 de l’éducation et de la formation professionnelle. Au total, quatre événements majeurs ont marqué cette revue. Il s’agit de la poursuite de la mise en œuvre du programme intérimaire de relance de l’éducation et de la formation professionnelle qui permettra la conception d’un second programme décennale de développement de l’éducation PRODECII ; du suivi de l’élaboration et de la valorisation d’un modem de simulation financière de l’éducation et de la formation professionnelle ; de l’exacerbation de la situation sécuritaire dans certaines Régions du pays entraînant la fermeture de nombreuses écoles et, enfin, de la préparation de l’élection présidentielle prévue pour juillet 2018.
L’ objectif principal de cette revue est d’examiner les performances du secteur et de créer un cadre de dialogue et de concertation sur la mise en œuvre du nouveau programme. Il y aura un plan de suivi et d’évaluation du programme intérimaire de développement du double secteur éducation et formation professionnelle.
Quant aux objectifs spécifiques, il faut noter qu’il s’agit de faire le point de l’État de mise en œuvre des recommandations des revues de 2015, 2016 et 2017.
Aussi, il y aura lieu d’analyser les données issues du suivi des indicateurs quantitatifs du système éducatif de 2014 à 2018 au niveau du scolaire. Du fondamental au secondaire et du non formel, et bien d’autres. Le Ministre Témé dira que la bonne gouvernance et la qualité du système éducatif sur l’ensemble du territoire national sont des recherches à réaliser au cours de cette session politique.
À son tour, Mme Assetou Samaké en charge de l’Enseignement Supérieur s’est appesantie sur la vision globale du système éducatif qui est de nos jours un acquis. Elle dit que la dimension qualité et quantité de ressources humaines sont des avancées de nos jours. Ils sont nombreux, les Enseignants du fondamental et du secondaire qui sont à la porte de l’ENSUP et l’ENP. D’où la présence du Ministère des collectivités.
Dans le PRODECII, il faut prendre en compte l’Enseignement supérieur qui intervient dans les IFM. Quant à Ben Kattra, Ministre en charge de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, il dit avoir noté certaines faiblesses comme le manque de statistiques de revue dans le secteur. Il a fait des recommandations qu’il faut prendre en compte pour le PRODECII.
La Représentante des Partenaires techniques et financiers dira à son tour que Koulikoro et Bamako regorgent plus de 80% d’élèves contre 16% à Tombouctou et Kidal. Aussi, ce sont, au total; 339 écoles qui restent fermées en 2018 avec 1 million d’enfants en dehors des classes. Le PRODEC prendra en compte toutes ces faiblesses dans le prochain programme décennal d’éducation II (PRODEC II).
Abdoulaye Faman Coulibaly : LE COMBAT