A Sikasso, l’atmosphère était morose. A notre passage dans les centres de vote de l’école A de Wayerma, de l’école Tièba, de Kaboïla II, au groupe Scolaire de Médine, au groupe Scolaire d’Hamdallaye, au groupe scolaire Macourani II et celui de Missirikoro, entre 10 heures et midi, l’affluence était très faible devant les bureaux de vote. Des électeurs cherchaient en vain leurs bureaux de vote. Au groupe scolaire de Médine dans le bureau de vote n°22, un jeune a été surpris en train de photographier son bulletin de vote avec son téléphone dans l’isoloir. Son vote a été purement et simplement annulé sur décision du président du bureau.
La jeunesse désintéressée
Contrairement aux personnes âgées, les jeunes ne semblaient pas s’intéresser au scrutin. Dans les rues de la ville de Sikasso, partout où nous sommes passés, les jeunes étaient réunis autour du thé. C’est aux environs de 15 heures que beaucoup sont venus créer l’affluence dans certains centres pour des votes contre l’argent. Une opération qui a fait long feu car l’heure de fermeture des bureaux était déjà proche.
Maïmouna Berthé, stagiaire
Source : Le Challenger