Après la banalisation de la drogue, sexe et alcool, un nouveau mal sévit dans les rues de Bamako. Il a pour nom les petits casinos chinois. Et si rien n’est fait dans un bref délai, la situation risque de s’empirer.

La ville de Bamako, ressemble de plus en plus  à Las Vegas (capitale des jeux, sexe, drogues et alcool) aux Etats Unis. A part les gratte-ciels, les hôtels 5 étoiles, les auto routes, la ville de Bamako n’a rien à envier de cette ville aujourd’hui.
Ils sont visibles  partout ces petits casinos au bord des routes, aux alentours des marchés, à coté des écoles, près des mosquées  et partout où des personnes sont censées être  présentes.  On les compte par centaines dans les quartiers du district  au su et au vu de tous, sans règle, ni éthique avec une clientèle composée  d’écoliers mineurs.  Il est évident que ces petit casinos ne soient que des moyens parmi tant d’autres  de gagner  de l’argent sans fournir aucun effort. De ce fait,  tous les moyens sont bons pour y arriver.
« Le  petit casino est un mal nécessaire,  car il me permet  d’arrondir les fins du mois  » nous confie T.D, un des gérants du casino au Banconi.
Aujourd’hui, face à ce fléau, le constat est plus qu’ amère. D’abord, elle met en cause l’éducation de nos enfants. Aussi, elle contribue à bafouer le reste de l’éducation. Avec l’arrivée de ces casinos ambulants, on se demande  quel avenir pour l’école malienne quant on sait que  les jeux de hasard sont source de délinquance et de banditisme.
A quand  la réaction de nos plus hautes autorités ? En tout cas, l’urgence est là, comme en témoigne ce jeune enseignant « je trouve que nos responsables doivent dégager les casinos hors des écoles, car certains élèves n’ont la tête qu’à ça même étant en classe. Il suffit juste d’un temps de pause pour qu’ils aillent jouer au casino. Il n’ont plus le temps de se concentrer sur les études ».  Cette  thèse est confirmée par un élève de la 9ème année « on me donne 200 Fcfa pour ma récréation, mais sincèrement, j’y dépense tout dans le casino ». A la question de savoir s’il a déjà gagné, il répond « oui ; mais juste une seule fois et depuis lors je ne pense qu’à jouer et à gagner. »

MLSIDIBE
source: Bamada.net