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Santé publique: Le Mali en passe de gagner son pari contre les MTN

Le Mali est en passe de gagner son pari dans le combat engagé contre les Maladies tropicales négligées (MTN). C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée par l

professeur samaba sow ministre sante Hygiene publique konimba sidibe Investissements visite hopital clinique golden life visitee comité de pilotage aux termes de sa revue annuelle tenue du 10 au 14 juillet à l’Hôtel Radisson Blu.

 Depuis 2007, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP), avec l’appui de l’USAID, est engagé dans le combat pour l’éradication des Maladies tropicales négligées (MTN) au nombre de cinq au Mali. Il s’agit des schistosomiases, les vers intestinaux, le trachome, l’onchocercose, la filariose lymphatique.

Pour donner d’amples informations sur l’évolution des épidémies, le comité de pilotage des MTN était face à la presse ce 14 juillet. A l’en croire, environ 200 millions de personnes  au monde sont atteintes  par les schistosomiases dont la plupart vivent en Afrique. Ils sont responsables de la bilharziose urinaire.

Au Mali, un individu sur quatre est atteint de cette maladie et les localités les plus touchées sont les zones de développement hydro-agricole et les villages situés le long des fleuves. Le taux de prévalence national en 2004 était de 8 % pour certaines variétés de vers.

S’agissant de l’onchocercose humaine, la maladie se rencontre le plus souvent en Afrique sub-saharienne et au Moyen-Orient.  Au Mali, les régions concernées  sont : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. De 1974 à 2016, des progrès notables ont été réalisés dans la lutte contre cette maladie dont le taux de prévalence de 80 %  est passé à 5 %, voire 0 % dans les zones endémiques dans notre pays.

La filariose lymphatique, plus connue sous le nom de l’éléphantiasis, est l’une des maladies tropicales à la fois plus invalidantes dont la transmission se fait d’une personne malade à une autre saine par piqûre de moustiques. Le taux de prévalence global est dans l’ordre de 7 % contre 1 %, seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La région de Sikasso abritait le taux de prévalence le plus élevé avec 18,6 %. L’objectif que se fixent les acteurs de la santé est d’éliminer cette MTN d’ici 2020 comme le recommande l’OMS. Quant au trachome, une maladie infectieuse de l’œil provoquée par un micro-organisme, sa prévalence en 1996 était supérieure ou égale à 30 % chez les enfants de 1 à 9 ans dans tout le pays, excepté la région de Ségou.

Au stade actuel, la plupart des régions sont à une prévalence inférieure à 5 %.  Et l’heure est à la certification de la lutte contre la plupart des MTN dans notre pays. Malgré les progrès enregistrés,  le comité de pilotage aux termes des travaux recommande, entre autres, la poursuite du traitement jusqu’à l’atteinte des objectifs assignés de 5 %, le plaidoyer, la sensibilisation et la mobilisation sociale pour sauvegarder les acquis. Il faut ajouter le cadre de collaboration entre les différentes couches sociales, la poursuite de l’identification et la prise en charge des patients sans oublier la surveillance au niveau des barrières.

Ont animé cette conférence, Dr. Soumaré Massitan Dembélé, Dr. Mahamadou Traoré, Mamadou Oumar Traoré, Pr. Mamadou Dembélé.

O. D.

Par L’Indicateur du Renouveau

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