L’agence des Nations Unies chargée de la lutte contre le VIH/sida (ONUSIDA), a dénoncé les stérilisations et avortements forcés de femmes vivant avec le VIH qui sont trop souvent pratiqués à travers le monde.
« Les femmes vivant avec le VIH dans le monde se battent depuis des décennies pour la reconnaissance de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs, y compris leur droit de fonder une famille et d’avoir des enfants. Cependant, au fil des ans, il y a eu beaucoup trop d’exemples de stérilisations forcées et d’avortements forcés », a déclaré l’ONUSIDA dans un communiqué de presse publié le vendredi 28 février 2020.
Cette déclaration intervient alors que la soixante-quatrième session de la Commission de la condition de la femme se tiendra au siège des Nations Unies à New York en mars et qu’il y a 25 ans, les gouvernements ont adopté la Déclaration et la Plateforme d’action de Beijing sur l’autonomisation des femmes.
« Les gouvernements ont convenu et se sont engagés à faire respecter les droits fondamentaux de toutes les femmes et à protéger et préserver leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs », a noté l’ONUSIDA.
L’agence onusienne a rappelé que ces droits comprennent le droit de fonder une famille et d’avoir des enfants, le droit de décider du nombre et de l’espacement de leurs enfants, le droit à l’autonomie en matière de procréation et le droit d’accéder à des services de qualité pour soutenir leurs choix en matière de santé génétique, sur la base de leur consentement informé et volontaire.
Par ailleurs, l’ONUSIDA souligne les conclusions de ce rapport selon lesquelles des femmes vivant avec le VIH ont été soumises à une stérilisation forcée. « Nous félicitons la commission d’avoir exigé une réponse », a dit l’agence onusienne.
Elle a noté que l’Afrique du Sud a récemment lancé son Plan national des droits humains pour lutter contre les obstacles liés à ces droits de l’homme dans la lutte contre le VIH et à la tuberculose et l’inégalité entre les sexes en Afrique du Sud. L’ONUSIDA s’est dit prêt à soutenir pleinement le gouvernement, la société civile et les parties prenantes dans le déploiement
AfrikMag