L’hôtel Sheraton a servi de cadre, mercredi dernier, à la présentation de la polyclinique Farah d’Abidjan. Les responsables de l’établissement de soins de santé ont, à travers un diner gala, présenté leur infrastructure qui serait entrée dans l’ère de la technologie de pointe depuis belle lurette. La cérémonie était présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Samba Ousmane Sow, représentant le Premier ministre, en présence du président directeur général de la polyclinique, Dr Walid Zahreddine et des responsables des établissements privés de soins.
Quatre spécialistes de la polyclinique Farah ont tour à tour fait des communications scientifiques dans leurs disciplines de compétences, notamment urologie, chirurgie orthopédique et traumatologique, neurochirurgie et neuro-endoscopie de la base du crâne et coronarographie et cathétérisme cardiaque. En effet, la polyclinique Farah est un établissement de consultation et d’hospitalisation. Située dans la commune de Marcory (Abidjan), elle a été construite avec une vision d’apporter l’excellence.
L’établissement est doté d’un plateau technique ultramoderne (avec des équipements de dernière génération) pour répondre aux exigences de la médecine moderne. Pour Dr Walid Zahreddine, il est aujourd’hui reconnu de façon unanime aussi bien par les Etats que par les partenaires institutionnels et professionnels que la réussite du développement du système de santé en Afrique subsaharienne repose sur la collaboration entre les secteurs public et privé. Dans cette perspective, le groupe Farah s’est engagé à jouer sa partition en contribuant, modestement à donner une visibilité à la volonté des Etats de faciliter la création de centre de soins spécialisés de haut niveau (CSSHN) dans la sous-région, a expliqué le directeur de la polyclinique. Il a aussi dit que cette directive des dirigeants de l’UEMOA participe d’une politique de meilleur contrôle des expatriations sanitaires et renforce les échanges et transfert de compétences médicales et paramédicales. «La polyclinique Farah ne se présente pas en concurrente mais bel et bien en partenaire pour réduire les coûts des soins et améliorer la prise en charge médicale», a-t-il précisé.
Quant au ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, il a remercié le personnel de la polyclinique Farah pour le partage d’expériences. Pour le Pr Samba Ousmane Sow, ce partage scientifique, médical et surtout convivial vient à point nommé. Il a émis le vœu de voir l’Etat organiser des voyages d’études à l’endroit de nos compatriotes parce qu’avant de soigner, il faut former. Aussi, il a souhaité que nos praticiens aillent se former à Farah pour que notre pays aussi ait sa polyclinique Farah.
Toutes les spécialités médicales et chirurgicales sont proposées à la polyclinique Farah, avec entre autres, un service d’urgence ouvert constamment, un laboratoire d’analyses et biologies médicales, un service d’imagerie médicale et radiologie interventionnelle (IRIMA). Il réalise des consultations générales et spécialisées et dispose d’un cabinet dentaire, d’unités de physiothérapie et rééducation fonctionnelle, de réanimation «adultes » et «néonatale».
La polyclinique développe également des pôles d’excellence, notamment : l’orthopédie traumatique, l’endoscopie, la cardiologie interventionnelle, la neurochirurgie et un pôle «ophtalmologie» avec exploration fonctionnelle, traitement de la cataracte au laser. L’objectif visé par le groupe Farah est d’offrir aux populations ivoiriennes et de la sous-région des soins de qualité aux normes internationales, contribuer à la modernisation du plateau technique régional et à l’amélioration des compétences interventionnelles. Il s’agit aussi de participer à la formation des intervenants hospitaliers par l’entremise des enseignements post-universitaires (EPU) et d’apporter une alternative pour les évacuations sanitaires.
Mohamed Z. DIAWARA
L’Essor