Lancé le 23 décembre 2021 à Bamako par le projet Journalistes pour les droits humains, le nouveau projet « promouvoir l’accès à la santé et aux droits sexuels » compte entamer ces travaux. C’est dans ce cadre que le projet « promouvoir l’accès à la santé et aux droits sexuels » financé par le Fonds pour l’innovation et la transformation (FIT) a organisé un atelier de deux jours pour former les journalistes sur les SDSR.
Le projet couvrira la ville de Bamako. Le projet entend utiliser les représentants du gouvernement et les OSC afin de promouvoir l’accès à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, sensibiliser les populations et accroître la créativité du gouvernement aux problèmes liés aux SDSR.
Les objectifs spécifiques de cet atelier sont entre autres : comprendre l’état des lieux sur la santé et des droits sexuels et reproductif, ainsi que les questions de genre au Mali, améliorer les connaissances sur la santé et de droits sexuels et reproductif et du genre, maîtriser les instruments juridiques et institutionnels clés sur la santé et des droits sexuels et reproductifs.
Pendant ces deux jours, les journalistes ont appris dans les domaines de la : santé droit sexuel et reproductif, et la planification familiale, questions de genre et de droit des femmes au Mali, le traitement de reportages sensible au genre au Mali et la maitrise des traités internationaux ratifié par le Mali relatifs aux droits avec incidence sur le droit à la santé et à la santé sexuelle et reproductifs
Au total, 30 journalistes (dont 50% de femmes) ont été formés pour mieux communiquer sur les SDSR considéré comme sujet tabou au Mali.
Selon les formateurs, l’implication de tout le monde au SDSR est un devoir car d’après les analyses, des scientifiques de The Lancet :30 millions de femmes n’accouchent pas dans un établissement de santé, Plus de 45 millions ont des soins prénatals inadéquats ou inexistants et plus de 200 millions de femmes n’ont pas accès à la contraception moderne.
Aussi faut-il ajouter que d’après les chiffres donnés par Dr Ben Moulaye, directeur de l’Office National de la Santé, 17 femmes meurent par jour en accouchant et 326 femmes meurent par mois. Un chiffre qui interpelle tout le monde à s’engager dans la lutte pour l’adoption de méthodes moderne afin d’espacer la naissance les enfants pour la santé de la femme.
Tioumbè Adeline Tolofoudié
Source: Le Pays