Le drame aurait commencé le vendredi 21 janvier dernier selon le communiqué du MSDH, où un enfant de 9 ans a été tué dans la troisième région administrative du Mali. Un assassinat suivi d’un autre plus atroce le lendemain samedi. Trois autres enfants cruellement égorgés, selon le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme (MSDH). Tout comme le MSDH, cette violation grave contre la vie humaine en général, et des enfants mineurs en particulier, a suscité de beaucoup de colères et d’indignations au sein de la population de Kenedougou. C’est pourquoi d’ailleurs, le dimanche 23 janvier, aux alentours de 13 heures, plusieurs manifestants ayant surpris une douzaine de personnes suspectes sur la colline avec des enfants de 7 à 12 ans ont été rapidement dénoncées au niveau des autorités régionales selon le communiqué du MSDH. Une démarche qui permettra l’interpellation de 10 personnes suspectes par le commissariat du 1er arrondissement de Sikasso pour des besoins d’enquêtes. Tout en condamnant avec la dernière rigueur ces crimes à l’égard des personnes et des enfants en particuliers, le MSDH interpelle les plus hautes autorités de la transition afin de trouver urgemment une solution à « ces actes barbares et ignobles ». Le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme a aussi tenu à rappeler « qu’aucun pays ne peut se développer sans un combat contre l’impunité et l’injustice », et d’ajouter que le respect des droits de l’homme « ne révèle pas du choix politique mais d’une obligation juridique et morale. Ce sont des engagements à vocation universelle, de principes de droits garantis par des déclarations solennelles ou des traités juridiquement contraignants » a-t-il précisé.
Issa Djiguiba