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Sans Tabou: semaine culturelle du district, le faux bond des maires

L’ouverture officielle de la semaine culturelle du district qui était prévue pour le lundi dernier a été reportée à une date ultérieure. À l’origine de cette décision du gouver-neur du district de Bamako, le manque de préparation des différentes troupes com-munales. Malgré leurs propres engagements devant les plus hautes autorités du pays, les présidents des conseils collectivités du district ont été « incapables » de fi-nancer la préparation des troupes les budgets communaux. Manque de ressources ou mauvaise foi ?

mairie ville district bamako

En tout cas, le constat est là. À la date du 26 septembre prévue pour le lancement des activités de ces activités culturelles au niveau du district de Bamako, seules deux com-munes (communes IV et IV) étaient prêtes sur les 6 que compte le district. De même, sur les deux collectivités qui avaient fait des avancées, seule la commune IV avait dé-marré les répétitions dans les 6 disciplines en lice de la compétition.
Cette situation a laissé perplexes nombre d’observateurs qui avaient du mal à qualifier cette attitude de nos collectivités qui dégagent pourtant des lignes budgétaires tous les ans pour la promotion de la culture.
Comment des collectivités du district soient incapables de mobiliser entre trois à dix millions de francs CFA pour un rendez-vous aussi spécial qu’important comme la biennale dans notre contexte de culture de la paix ? Si certains observateurs se veulent prudents dans leurs commentaires, au regard du contexte de conjoncture économique, la majorité n’hésite pas de qualifier l’attitude de nos élus communaux de mauvaise foi.
Aussi comment des communes arrivent à se montrer à la hauteur du défi alors que d’autres n’ont pu rien faire ? S’agit-il d’une question d’organisation ou de personne ?
Face à cette situation, le gouverneur du district, qui tablait sur le trophée national de cette compétition, va-t-il mettre de l’eau dans son vin ou va-t-il revoir sa stratégie de mobilisation ?
Au-delà de toutes les formes de contingences, l’attitude de nos « chers maires » est assimilable pour beaucoup à une mauvaise foi qu’à un manque réel de ressource.
Pour rappel, l’organisation d’une biennale spéciale est une émanation de l’Accord pour la paix et la réconciliation qui demande aux autorités nationales, à travers son ar-ticle 39, des mesures pour la promotion des cultures des régions au niveau local, na-tional et international. Et cela en vue de renforcer le dialogue social interculturel par la relance des événements culturels dans les régions du nord, à travers les rentrées cultu-relles, les semaines nationales, les biennales artistiques et culturelles et les festivals.
Lors de la cérémonie de lancement officiel de cette édition spéciale, le chef de l’État a souligné que le retour de la biennale, 6 ans après son interruption à cause de la crise sécuritaire, apportera un plus au dynamisme de notre culture.
Préalablement, selon la population et les ressources, chaque commune connait le montant qu’il a à mobiliser pour ce rendez-vous culturel, dans le district de Bamako. En CI, il s’élève à 4 812 150 F CFA contre 7 497 265 FCFA pour la CII. En commune III du district, le montant à mobiliser s’élève à 4 495 500 FCFA et 6 510 000 F CFA pour la CIV. Toujours selon les chefs de service de la jeunesse, le budget de cette semaine culturelle est de 10 525 000 FCFA pour la CV et 3 751 575 F CFA pour la CIV du dis-trict.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

 

Source: info-matin

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