Pourtant à chaque offensive victorieuse des FAMa sur les forces du mal, les communiqués et les rapports accablants de ces organisations ne tardent pas à infester les réseaux sociaux et d’autres canaux d’information.
Massacre de 132 Civils laissant toute une nation meurtrie, avec comme corollaire des centaines de veuves et d’orphelins qui viennent rallonger la liste des centaines de victimes ; voilà le macabre bilan que les terroristes ont laissé à Diallassagou, avant de disparate comme des lâches.
Malgré le fait que l’information a inondé en un temps record toutes les chaînes internationales et nationales et les réseaux sociaux, les observateurs épris du respect des droits de l’homme et qui attendaient la rection des de ces organisations, sont restés à leur fin. Car, malgré l’ampleur du drame, jusque-là pas une seule phrase faisant l’objet d’un communiqué ou d’on rapport accablant les terroristes qui sont coupables de cette atrocité.
Ni Human Rights Watch, Amnesty International, la MINUSMA, l’ONU, la CNDH, WILDAF, n’ont pipé un mot 72 heures après le massacre.
Pourtant, ces ONG nationales et internationales ne tardent jamais à réagir face à ces genres d’évènements quand cela implique, à leurs yeux, la responsabilité des FAMa comme ce fut le cas à Mourah.
Après cette opération militaire, ces ONG internationales n’avaient pas tardé à jeter du discrédit sur notre vaillante armée
La preuve, seulement 72 heures après l’assaut de Mourah, Human Rights Watch n’a pas tardé à pointer du doigt les forces armées maliennes. Ce jour-là, l’ONG les avait accusées d’avoir perpétré un «massacre» dans le village de Mourah situé dans le centre du pays. C’est dans cette localité que l’armée malienne avait lancé une opération du 23 au 31 mars contre des djihadistes. L’armée affirme avoir tué 203 combattants islamistes, mais l’ONG conteste ce bilan. Carine Kaneza Nantulya, directrice du plaidoyer pour l’Afrique pour HRW ne s’est pas gêné à dire sur les antennes de TV5 que son ONG aurait requises des témoignages auprès des villageois de Mourah qui attestent des exactions contre des civils.
À ces accusations de Human Rights Watch, s’ajoutent la Minusma et les chaînes internationales françaises qui ont transformé le nettoyage de Mourah des centaines de djihadistes en une scène d’exactions et de crime de contre l’humanité.
La Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), cette autre ONG nationale dont le silence a surpris plus d’un, n’était pas resté en marge, après l’assaut de Mourah.
À la faveur d’un communiqué, la CNDH disait suivre avec inquiétude, et exprimait sa vive préoccupation par rapport aux allégations de violations des droits humains en lien avec les opérations des Forces armées et de sécurité dans le village de Mourah, cercle de Djenné, du 23 au 31 mars courant.
« Sur le fondement de la Loi fondamentale et de la Charte du Mali, de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, du Pacte international relatif aux Droits civils et politiques, l’Institution Nationale rappelle l’obligation pour l’Etat de respecter et faire respecter les droits fondamentaux de toute personne résidant au Mali ; prend note du communiqué n°026 de l’Etat-Major (1er avril 2022) des Armées, en ce qu’il rappelle le respect strict des règles de droits de l’homme et du droit international humanitaire », ainsi, libéllé dans le communiqué.
Mais jusque-là ces genres de communiqués aux allures de verdict se font attendre.
Décidément, nous osons croire que ces ONG font du ‘’deux poids deux mesures’’ en matière de condamnation des faits de violations des droits de l’homme.
Et cela, en réagissant promptement ou lentement en fonction des acteurs en cause dans les faits.
C’est pourquoi les Maliens sont fondés à croire que les ONG internationales veulent enlever aux Maliens l’envie de se défendre, de les faire douter de la capacité des forces armées à reconquérir les territoires occupés. La preuve, les accusations d’exactions portées contre l’armée au lendemain de sa victoire sur la horde de terroristes à Mourrah avaient un caractère visant à semer le trouble, de sorte que les populations ne puissent discerner le vrai du faux.
PAR CHRISTELLE KONE
Source: Info-matin