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Sans Tabou: affaire Nema Sagara: sachons raison garder !

Relevée de son poste au Secrétariat permanent de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères, Le Colonel Major Nèma SAGARA est remplacée le Lieutenant-colonel Adama DIARRA. Une pullule très amer et difficile à avaler par notre soldate et sa troupe de facebookeurs qui en font tout un scandale, comme si l’armée était un ‘’grin’’ de thé. Pour couronner le tout, un groupe de femmes, qui ne sait rien des règles de l’armée, vient de brandir l’épée de Damoclès sur la tête des autorités, comme si Néma fait l’exception au sein l’armée malienne.

 

Des vidéos de soutien pour, dit-on, ‘’réconforter’’ le Colonel Major remplacée, des piques des internautes à l’endroit de la junte qui a ‘’osé ‘’ touché à leur amie, et d’autres charivaris pour embêter la quiétude de l’administration militaire simplement la mission de Néma SAGARA a pris fin au secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères.
« Seule femme militaire malienne sur le front, cette héroïne de l’armée malienne ne cache pas son amour pour son pays, la seule raison de sa motivation d’aller sur le champ de bataille et se battre au même titre que les hommes. A son domicile où elle nous a reçu, elle a bien voulu répondre à nos questions sans tabous ni ambages », a écrit un journal de place.
Pire, la prétendue victime persiste avec des interviews données aux activistes sur les réseaux sociaux, pour rappeler son parcours. « Même s’il fallait un combat au corps à corps avec les Djihadistes, j’étais prête, avec la ferme conviction de vaincre », a-t-elle dit, comme pour alerter l’opinion nationale et internationale qu’elle ne mérite pas d’être relevée. Son seul argument, c’est sa mission à Gao lors de l’occupation des régions du Nord en 2012.
« Après mon retour des États Unis où j’étais en formation dans une école de guerre pour me spécialiser dans la lutte contre le terrorisme, j’ai directement pris la route de Gao. C’est avec mes congés que je suis allée au front et sur place je les ai épuisés en restant là-bas. Mais les conditions n’étaient pas normales faute d’un ordre de mission. Alors, l’administration s’est plainte et j’ai été obligée de retourner pour formaliser ma mission. Dès que j’ai obtenu mes papiers, je suis retournée. Vous savez, j’aime mon pays, je n’ai pas deux pays, je n’ai que le Mali. Je dois tout à ce pays. Et le Mali n’est pas n’importe quel pays dans le monde. Tant que je peux faire quelque chose pour servir ce pays, rien ne pourra me retenir », s’est-elle vantée.
En plus de la manipulation qu’elle s’adonne en longueur de journée, un collectif de femmes dit des femmes anti-discrimination, qui vient de voir le jour au lendemain du conseil de ministre fatidique pour le Colonel Major Nema SAGARA, met les pieds dans le plat, avec un communiqué de protestation. Selon la présidente dudit collectif spontané, le fait de remplacer une femme comme Néma SAGARA est une discrimination. Pourtant les femmes sont régulièrement victimes et ces femmes qui forment ce collectif n’ont jamais levé le petit doit. Mais s’il s’agit de monter sur leurs chevaux de bataille pour ‘’soutenir’’ des personnes qui sont loin d’être des victimes, ces femmes sont toujours disponibles.
Sinon dans l’affaire de harcèlement des basketteuses de l’équipe nationale personne n’a ni vu ni entendu ces femmes, même à travers un communiqué, se manifester. Il existe plusieurs exemples d’abus à l’égard des femmes qui n’ont pas été soutenues. C’est pour dire que ces sacrées femmes ne sont jamais là pour défendre les causes nobles. La faible participation des femmes dans les manifs contre la vie chère en est une autre illustration.
En tout cas, le cas Néma est un fait ordinaire. Les postes nominatifs sont faits ainsi. Tu remplaces quelqu’un et quelqu’un d’autre te remplace tôt ou tard. Donc Néma est loin d’être la seule personne qualifiée pour occuper ce poste. Notre colonel major et ses soutiens doivent savoir raison garder.

PAR CHRISTELLE KONE

Source : Info-Matin

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