Ingénieur des constructions civiles, le nouveau ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population, comme tous les 4 nouveaux rentrants du gouvernement est en terrain connu. De 2012 à 2014, il a occupé le poste de directeur national de l’Aménagement du territoire. Avant, il fut inspecteur à l’inspection des Domaines et des affaires foncières.
Le diplômé de l’ENI a gravi tous les échelons dans son domaine. En 1987, jeune ingénieur, il est nommé à la tête d’un projet de travaux d’aménagement en génie rural. La même année, il se voit confier le poste de chef de la section concessions rurales à la Direction nationale du génie rural (DNGR), chargé de la conception et de l’application de lotissements ruraux dans les zones périurbaines de Bamako. En 1994, il est hissé au rang de directeur régional du génie rural à Mopti. Quatre ans plus tard, l’ingénieur monte au niveau national pour être le chef de la section infrastructures rurales à la direction nationale de l’aménagement et de l’équipement rural.
Il faut attendre 2011 pour voir Sambel Bana Diallo accéder à la tête de la division « Etudes et planification de la direction nationale de la conservation de la nature (actuelle direction nationale des eaux et Forêts). En 2004, le natif de Gabéro (cercle de Gao) se retrouve chef adjoint de la Mission d’aménagement du territoire du Mali et cumulativement chef de la Cellule de prospective et d’aménagement avant d’être le chef de la division cartographie de la Direction nationale de l’aménagement du territoire en 2009.
Sur le plan académique, le diplômé de l’ENI depuis 1978 sera admis 20 ans plus tard au Centre régional de télédétection de Ouagadougou (CRTO) pour faire une formation postuniversitaire dans cette discipline. Il obtient le Certificat d’études supérieures spécialisées en télédétection (CESST), équivalent d’un DEA. A 61 ans, le nouveau ministre l’Aménagement du territoire et de la Population dispose de tout ce qu’il faut pour relever le défi.
source : Essor